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Description archivistique
Fonds Famille Davie Avec objets numériques
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Le navire S.S. Ashanti dans la cale sèche Lorne

Il s'agit du navire S.S. Ashanti installé dans la cale sèche Lorne à Lauzon.

Propriété de Elder-Dempster Company, le vapeur Ashanti, commandé par le capitaine Purkis transporte une cargaison de 2800 tonnes de charbon destinée à « Quebec Gas Company » de Québec. Construit en 1897 par C. S. Swan & Hunter à Wallsend sur la rivière Tyne en Angleterre, le navire enregistré à Liverpool mesure 330 pieds de longueur.

La nuit du 21 avril 1901, la tempête fait rage et il s’échoue à Rivière Blanche dans une zone rocheuse à mi-chemin entre Matane et Métis sur la côte sud du Saint-Laurent.

Les mesures de sauvetage sont immédiatement prises par les représentants de la compagnie à Québec. On fait appel à la firme Davie, mais le remorqueur Lord Stanley est lui-même en cale sèche pour des travaux d’entretien annuels et ne sera disponible que le lendemain. Entretemps, l’équipage du Ashanti jette par-dessus bord une partie de la cargaison afin d’alléger le navire. Les réservoirs numéros 1 et 2 sont inondés, mais le plafond de ballast tient bon et maintient à sec les cales avant. Malheureusement, le mauvais temps persiste : les assauts de la mer malmènent le navire sur les rochers et dans la soirée, les cales 1 et 2 se remplissent d’eau à leur tour.

Le mardi 22 avril, le LORD STANLEY commandé par William Taylor Davie et la goélette de sauvetage G.T.D. quittent Lévis à 05 :00 heures et arrivent sur les lieux du naufrage le lendemain. George Davie Jr. prend la commande des opérations de sauvetage. Malgré la tempête qui fait toujours rage, deux pompes de 15 pouces de diamètre sont installées dans chaque cale inondée et parviennent rapidement à abaisser et maintenir le niveau d’eau.

Au matin du 29 avril, le remorqueur parvient à tirer le Ashanti en eau libre. Le touage s’amorce dans des conditions difficiles, mais le groupe arrive enfin à Québec où on décharge le reste de la cargaison avant l’entrée en cale sèche le 4 mai 1901 au matin. Une inspection du navire réalisée par le représentant de la firme Lloyd’s à Québec confirme que des dommages importants s’étendent de la salle des machines jusqu’à l’avant du navire. Suivant les instructions de l’armateur, des travaux temporaires d’une durée de 27 jours sont réalisés et permettent au Ashanti de se diriger vers la cale sèche Erie de Brooklyn, New-York, où des travaux permanents seront exécutés.

Une partie de l’équipage, réticent à faire le voyage vers New-York dans ces conditions, exigeait une prime de risque. Devant leur insistance, huit d’entre eux furent renvoyés et aussitôt remplacés.

À gauche se trouve la salle des machines qui servait entre autres au maître de cale pour activer la cale sèche.

Le traversier Frontenac reposant sur les plans horizontaux du plan de halage

Il s'agit du traversier Frontenac reliant St-Romuald à Sillery qui repose sur les plans horizontaux du plan de halage pour réparation.

Le vapeur en acier Frontenac a été construit en 1899 par « Carrier, Lainé et Compagnie » de Lévis (voisin du chantier A.C. Davie) pour « La Compagnie Maritime & Industrielle de Lévis Limitée ». Le vapeur assure le service de traversier entre Saint-Romuald et Sillery. Ses propriétaires offrent également des excursions vers l’île d’Orléans et Sainte-Anne-de-Beaupré.

Numéro d’enregistrement : 107668
Longueur au registre : 119.5 pieds
Largeur : 28.0 pieds
Creux sur quille : 9.5 pieds
Jauge brute : 304 tonneaux (1899), 200 tonneaux (1940), 213 tonneaux (1946)
Propulsion : Moteur à vapeur, un cylindre de 12 pouces de diamètre et 12 pouces de course, fabriqué par « Carrier, Lainé & Compagnie ». Moteur diésel installé en 1940.

En 1925, il devient la propriété de « Thousand Islands Navigation Company » de Kingston en Ontario qui l’utilise comme traversier entre Gananoque, Ontario, et Clayton, état de New-York. Il transportait jusqu’à 400 passagers et 17 automobiles. En 1939, « La Compagnie de Navigation J. de V. Limitée » de Lotbinière au Québec s’en porte acquéreur, le transforme en caboteur et le renomme De Villers. Il se perd au large des côtes de Cuba le 15 janvier 1948.

Le remorqueur Lord Stanley

Il s'agit du remorqueur à vapeur Lord Stanley (ON 96049), construit par D. & W. Henderson Co, à Glasgow, Écosse, en 1889 pour les opérations de sauvetage de G.T. Davie. Le lancement eut lieu le 29 janvier 1889 et les travaux prirent fin le 4 avril suivant.

Dimensions au registre (pieds) : longueur : 140.0, largeur 24.1, creux : 11.3
Jauge brute : 276 tonneaux
Jauge nette : 114 tonneaux
Moteurs propulsifs (2) : 12 3/4-20-33 x 24 po., construits par D. & W. Henderson Co

Enregistré à Québec le 29-05-1889. A souvent été loué par Holliday Brothers pour aller chercher des chargements de poisson dans les villages de la Basse Côte-Nord. Vendu au Ministère de la marine et des pêcheries en 1901. Enregistré à Ottawa le 25-11-1901 et rebaptisé Bayfield en 1903. Transféré au service naval (Marine royale) en 1911, puis retourné au Ministère de la marine et des pêcheries en 1923. Revient aux mains de G.T. Davie en 1935. Vendu en 1938 à Marine Industries de Sorel et inactif. Vendu en 1945 à La Compagnie de Navigation J. de V. Limitée de Lotbinière. Reconstruit à Montréal en 1945 et transformé en caboteur. Sa jauge brute passe alors à 349 tonneaux.

Il fit naufrage à Cape Pine, sur les côtes de Terre-Neuve, le 9 septembre 1949.

Le remorqueur de sauvetage Lord Strathcona voguant sur le fleuve

Il s'agit du remorqueur de sauvetage Lord Strathcona naviguant sur le fleuve Saint-Laurent. La photographie semble avoir été prise à son arrivée à Québec le 4 mai 1902. Le nom du navire est inscrit sur une oriflamme hissée au mât de misaine et une drisse porte ses lettres d’identification. Un certain capitaine Temple de Lévis assista le capitaine William Taylor Davie pour la traversée de l’Atlantique. Ce dernier était accompagné par son fils George William Davie. Le chef ingénieur Wiliam Payne et le capitaine Davie se montrèrent très satisfaits des performances du nouveau navire.

En remplacement du Lord Stanley vendu en 1901, le remorqueur de sauvetage Lord Strathcona (ON 99478) a été construit spécifiquement pour George T. Davie par le chantier J.P. Rennoldson & Sons de South Shields en Angleterre en 1902 sous la surveillance de Lloyds. Doté d’une cote 100 A1 et muni d’une coque renforcée pour la navigation dans la glace, ce remorqueur affichait une puissance de 1700 CV. En 1914, son certificat autorise le transport de 30 passagers. Appuyé par la goélette G.T.D., il portera assistance à une multitude de navires tant sur le fleuve que dans le golfe du Saint-Laurent.

Dimensions au registre, en pieds : longueur : 160.0, largeur : 27.2, creux : 13.6
Jauge brute / nette : 495 / 76 tonneaux
Moteurs (2) à vapeur triple expansion, 17-28-46 x 30 pouces

Propriétaires :
J.L. Davies, Lévis, 1907
Quebec Salvage & Wrecking Co (filiale de Canadian Pacific Co), Montréal, 1914
Foundation Company of Canada, 1944

Cette photographie semble avoir été prise à son arrivée à Québec le 4 mai 1902. Le nom du navire est inscrit sur une oriflamme hissée au mât de misaine et une drisse porte ses lettres d’identification. Un certain capitaine Temple de Lévis assista le capitaine William Taylor Davie pour la traversée de l’Atlantique. Ce dernier était accompagné par son fils George W. Davie. Le chef ingénieur Wiliam Payne et le capitaine Davie se montrèrent très satisfaits des performances du nouveau navire.

Ce réputé remorqueur a été démoli en 1947 à Sydney, Nouvelle-Écosse.

Détail de la timonerie du remorqueur de sauvetage Lord Strathcona

Cette photographie nous montre un détail de la timonerie du remorqueur de sauvetage Lord Strathcona (ON 99478) prise sans doute au moment de son arrivée à Québec le 4 mai 1902 en provenance du chantier J.P. Rennoldson & Sons de South Shields en Angleterre.

Au-dessus de la timonerie flotte l’oriflamme portant son nom, ainsi que les lettres d’identification du navire.

William Taylor Davie se rendit chez le constructeur anglais pour faire la surveillance de la construction de son navire. Son frère George Taylor et George William Davie, fils de William T., le rejoignirent à South Shields pour les essais. Selon les journaux de l’époque, George William fit le voyage de retour à bord avec son père, ainsi que le capitaine Temple, de Lévis, qui assista le capitaine Davie pour la traversée de l’Atlantique (info tirée du scrapbook).

L’officier portant une barbe blanche et tenant la main gauche sur le télégraphe, prêt à transmettre un ordre à la salle des machines, pourrait être le capitaine William Taylor Davie. Il en gardera le commandement jusqu’à sa mort l’année suivante en 1903 à l’âge de 67 ans.

Dans la timonerie, l’homme de roue est attentif aux ordres du capitaine alors que certains membres d’équipage dont le cuisinier vêtu de blanc sont appuyés au pavois du pont principal.

Le chalutier Mary installé sur les plans horizontaux du plan de halage

Le vapeur Mary sur le plan de halage du chantier Davie Brothers. Les détails sur cet ancien chalutier en acier demeurent pour le moment un mystère.

Dans son journal « À pied d’ancre », Placide Vigneau indique que le Mary fait une première visite à la Pointe-aux-Esquimaux (Havre Saint-Pierre) le 26 juin 1902 et ajoute que son capitaine, un certain D’Aigneault « prend du fret pour qui veut lui en donner ». Quelque jours plus tôt, le journal « The Chronicle » annonce le départ du vapeur Mary vers ce même village. Il s’agit donc du même navire. Le petit vapeur est à nouveau inscrit au journal de Placide Vigneau le 9 avril 1903 et il note : « Arrivée du premier bâtiment de Québec. C’est le vapeur « Mary » Daignault, de la Cie Révillon & Frères, gros marchands de pelleteries parisiens, qui voyage sur la côte depuis un an ou deux. »

Toujours selon le quotidien « The Chronicle », le vapeur MARY serait arrivé à Québec le 24 avril 1902 en ballast et en provenance de Sydney, Cap Breton, Nouvelle-Écosse. Dès le mois de mai, ce journal rapporte régulièrement les arrivées et départs de ce navire commandé par un certain capitaine Bélanger. On ajoute qu’il transporte de la marchandise et des passagers vers la Côte-Nord, généralement à Sept-Îles et Havre Saint-Pierre et parfois même au Saguenay.

Sur cette photographie, on peut voir qu’une cabine a été ajoutée devant la timonerie. Elle a probablement abritée dans un confort relatif les quelques passagers embarqués. À l’avant, le gaillard à dos de tortue est classique des unités de pêche de cette époque. Tout le gréement de pêche semble d’ailleurs avoir été retiré.

Maison familiale à deux étages

Il s'agit d'une grande maison deux étages en briques avec une galerie couverte sur le devant.
La maison a une rallonge à l'arrière et on suppose un balcon sur le toit.
La scène se passe l'hiver.
Elle a appartenu à la famille Davie.

Le brise-glace Champlain en carte postale

Il s'agit du navire brise-glace et passagers en acier Champlain appartenant au Ministère de la Marine et des Pêcheries d'Ottawa. Il fut construit en 1904 par Fleming & Ferguson, à Paisley en Écosse. Il avait des dimensions enregistrées (en pieds) de 132,0 de long, par 30,0 de large, par 11,0 de creux et une jauge brute de 522 tonneaux. Il possédait également un moteur triple détente (21 ½, 47 x 25) de 1850 IHP (850 CV) construit par Fleming & Ferguson, actionnant une hélice. Il pouvait aller à une vitesse de 13 nœuds

Initialement, il était affecté au transport de passagers et marchandises pendant l’hiver entre Rivière-Ouelle, Cap-à-l’Aigle, Saint-Irénée et La Malbaie. En mars 1905, il est le premier navire en acier à transporter les pilotes de la station de Pointe-au-Père. Il était utilisé comme brise-glace de concert avec le Montcalm sur le fleuve St-Laurent, plus particulièrement à l’embouchure des rivières et dans les petits ports. Il fut certifié pour le transport de 120 passagers en 1914. Il fut transformé en remorqueur en 1928, enregistré à Terre-Neuve en 1942 et s'est finalement perdu au large de Terre-Neuve le 6 janvier 1943.

Ses propriétaires furent le Dominion Government of Canada de 1904 à 1920, le Gulf of St Lawrence Shipping & Trading Co, Montreal QC de 1920 à 1928, le Dominion Towing & Salvage Co Ltd, Port Arthur de 1928 à 1929, le Sincennes-McNaughton Ltd, Montreal QC, de 1929 à 1938 et enfin l'United Towing & Salvage Co, Fort William, ON de 1938 à 1942.

La photographie imprimée du navire est ovale sur la carte postale

Le navire SS [B]ogstad dans la cale sèche

Il s'agit du naivre SS [B]ogstad dans la cale sèche.
Des hommes travaillent sur le navire.
À droite se trouve un cheval attelé à une charrette.

Construit en 1894 à Christiania (ancien nom de Oslo) en Norvège par le chantier Nylands Verks et propriété de l’armateur norvégien Ferley & Eger, le Borgstad, un vapeur de 325 pieds affiche une jauge nette de 1982 tonneaux. Il est loué pour la saison par Dominion Coal Company de Sydney, au Cap-Breton, Nouvelle-Écosse. Le navire, commandé par le capitaine Guillikson transporte du charbon entre cette ville minière et Montréal.

Dans la nuit du 23 juin 1901, il s’échoue près de Saint-Antoine-de-Tilly, à vingt milles à l’ouest de Québec. Curieusement, le charbonnier Cape Breton, propriété de cette compagnie minière s’échoue également la même nuit à environ 300 pieds du cargo norvégien.

L’après-midi suivant, le LORD STANLEY se dirige vers le lieu de l’accident, Il toue six chalands, propriété de J. S. Thom, qui serviront à transférer une partie de la cargaison des deux navires. Le lendemain, 24 juin, dix chalands supplémentaires seront sur les lieux. Allégé de quelques centaines de tonnes, le CAPE BRETON est remis à flot. Sa coque sondée par l’équipe de sauvetage semble intact et il se rend sans difficulté à Montréal.

Pour sa part, ce n’est que le 25 au matin que le Bogstad reprend sa route vers le même port, sans doute maintenu à flot par une pompe installée par l’équipe de sauvetage de W. T. Davie. Les deux navires y déchargent le reste de la cargaison de charbon et le vapeur norvégien revient à Québec pour y subir une inspection plus approfondie des fonds.

Le Bogstad s’ancre devant Québec le 28 juin, sa partie avant remplie d’eau. Une fois l’inspection terminée, il fait son entrée dans la cale sèche Lorne le premier juillet 1901. Le 26 juillet suivant, il quitte Lauzon et reprend sa route vers Sydney.

Le vapeur Adriatic au repos sur les plans horizontaux du plan de halage

Il s'agit du vapeur Adriatic au repos sur les plans horizontaux sur le plan de halage.

Construit à Lévis en 1883 par A.T. Beaulieu sous le nom de Lévis (ON 85752) pour Lévis Maritime & Industrial Co, ce vapeur subira plusieurs transformations au cours de sa carrière. Il sera d’abord utilisé comme traversier, puis remorqueur.

Dimensions au registre, en pieds : longueur : 96.0, largeur : 20.0, creux : 9.0
Jauge brute : 157 tonneaux
Moteur à vapeur deux cylindres, 14-31 x 22 pouces, construit par A.T. Beaulieu
Au moment de sa construction, son certificat l’autorise au transport de 350 passagers.

En 1900, il est reconstruit par J.C. Kains de Québec, renommé AdriaticC et sa jauge passe à 156 tonneaux. En 1905, W. Hackett lui fait subir de nouvelles modifications qui portent sa jauge à 126 tonneaux. On lui donne alors le nom William Hackett.

Propriétaires :
Lévis Maritime & Industrial Co de Lévis, 1886-1895
L.C. Webster, de Québec, 1901
Quebec Transportation & Forwarding Co, 1907

Le 14 mai 1912, une voie d’eau se déclare à bord et on l’échoue à Grand River au Nouveau-Brunswick où on le déclare irréparable.

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