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Description archivistique
Secteur des archives privées de la Ville de Lévis Avec objets numériques
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Trois mâts barque norvégien secouru par un remorqueur

Il s'agit d'un trois mâts barque norvégien qui est secouru par un remorqueur et d'autres navires dont la G.T.D.

On voit cinq bateaux plus clairement : la poupe de celui complètement à gauche, le trois mâts barque norvégien, un traversier, un remorquer et la goélette de sauvetage G.T.D.

En cette fin du XIXème siècle où la transition entre les moyens de propulsion des navires s’achève, il n’est pas rare de voir des cathédrales de la mer à Québec. Ces superbes voiliers marchands non motorisés peuvent bénéficier en cas de besoin de l’aide de remorqueurs portuaires pour venir s’amarrer ou comme ici, quitter le havre et reprendre la direction de l’Atlantique.

Ainsi, une fois la cargaison chargée, le capitaine fait appel à un remorqueur qui toue son voilier jusqu’à une zone sécuritaire où les vents portants permettront d’établir la voilure. Il n’est pas évident pour un voilier de cette taille de quitter le port par ses propres moyens. Les goélettes locales, plus faciles à manœuvrer et menées par des capitaines habitués aux caprices du fleuve peuvent se le permettre. Il arrive même qu’une flotte d’une trentaine de ces côtiers quitte le Bassin Louise en même temps à destination des paroisses riveraines lorsqu’une jolie brise du sud-ouest caresse leurs mâtures.

Généralement, le remorquage s’effectue jusqu’à l’est de l’Île d’Orléans, plus précisément dans la Traverse St-Roch. Si les vents nuls ou contraires persistent, le tandem se rend aussi bas que l’île Blanche ou même les îles du Bic. Une fois les vents favorables bien établis, l’aussière de remorquage est larguée et le vaillant remorqueur revient au port, avec l’espoir d’attacher à sa poupe un voilier montant, c’est-à-dire navigant en direction de l’amont du fleuve.

On aperçoit aux extrémités gauche et droite de cette photographie la poupe du remorqueur Lord Stanley et la proue de la goélette de sauvetage G.T.D., un remarquable duo qui fait régulièrement parler de lui en matière de secours aux navires naufragés. Au centre, un trois-mâts barque marchand norvégien qui semble avoir un chargement en pontée, assisté de son remorqueur.

À l’arrière plan, près du remorqueur, un vapeur en direction de l’île d’Orléans. Il s’agit de l’Orléans (ON 107235), deuxième du nom, construit à Lévis en 1898 et qui fait quotidiennement la navette entre la Basse-Ville et l’île du même nom.

François de Sales

Il s'agit d'une photographie d'une peinture représentant François de Sales (1567-1622) évêque de Genève résidant à Annecy.

Le navire Aggi en cours de réparation dans la cale sèche Lorne

Il s'agit du navire Aggi dans la cale sèche Lorne pour des réparations. On voit plusieurs travailleurs repeindre et réparer le navire. À droite se trouve une partie de l'atelier de ferblanterie. On remarque également la figure de proue à l'avant.

Au cours de sa vie, le Aggi a changé de propriétaire et ce dernier a modifié la cheminée.

À gauche se trouve la salle des machines qui servait entre autres au maître de cale pour activer la cale sèche.

Parti de Sunderland en Angleterre, le vapeur norvégien de 2129 tonneaux Aggi, construit à Newcastle en 1891 par Edwards Shipbuilding Co fait route vers Montréal. Le navire de 333 pieds enregistré à Bergen, propriété de C. Michelsen & Co, navigue sous contrat pour la compagnie anglaise Thomson Line qui a loué le cargo pour la saison.

Le 12 mai 1901, arrivé à la hauteur de Matane, le Aggi heurte un haut-fond. Il réussit néanmoins à se sortir lui-même de sa fâcheuse position, mais non sans dommages : la cale avant fait eau. La cloison avant résiste à la pression et le navire reprend sa route vers l’ouest. Un pilote embarque à Pointe-au-Père, mais considérant la situation plutôt délicate, il juge plus prudent d’échouer volontairement le navire sur une grève plus sûre entre Rimouski et la station de pilotage.

Henry Frye & Co, agent de la compagnie Thomson Line à Québec, contacte le chantier Geo. T. Davie and Sons et le remorqueur Lord Stanley assisté du G.T.D. se mettent aussitôt en route vers le bas du fleuve avec tout l’équipement de sauvetage requis. Arrivés sur place, les hommes de Davie installent deux puissantes pompes dans la cale inondée et le 14 mai vers 19 :30 heures, le groupe fait route vers Québec par un fort vent d’ouest et arrive le lendemain après-midi. Le Aggi, fortement enfoncé sur l’avant jette l’ancre et une pompe restée à bord assure le maintien du navire à flot, déversant un flot continu d’eau par-dessus bord. La situation étant jugée sous contrôle, le Aggi quitte dans la soirée à destination de Montréal afin de décharger sa cargaison comme prévu. Le Lord Stanley demeure toutefois à ses côtés pour la durée du voyage.

Le navire endommagé est de retour le 24 mai dans l’après-midi. La cale sèche Lorne n’étant pas prête à le recevoir, le Aggi est volontairement échoué sur la grève près du chantier de Lauzon : on envisage même d’y d’effectuer les réparations temporaires qui pourraient lui permettre de se rendre vers un autre chantier maritime. Cette solution n’est toutefois pas retenue. Remis à flot, le Aggi entre dans la cale de Lauzon le 31 mai 1901.

Les travaux de réparation prennent fin le 20 juin 1901 et le vapeur Aggi quitte la cale vers 19 :30 heures pour reprendre son service sous le commandement du capitaine Hattebury.

Le remorqueur Lord Stanley

Il s'agit du remorqueur à vapeur Lord Stanley (ON 96049), construit par D. & W. Henderson Co, à Glasgow, Écosse, en 1889 pour les opérations de sauvetage de G.T. Davie. Le lancement eut lieu le 29 janvier 1889 et les travaux prirent fin le 4 avril suivant.

Dimensions au registre (pieds) : longueur : 140.0, largeur 24.1, creux : 11.3
Jauge brute : 276 tonneaux
Jauge nette : 114 tonneaux
Moteurs propulsifs (2) : 12 3/4-20-33 x 24 po., construits par D. & W. Henderson Co

Enregistré à Québec le 29-05-1889. A souvent été loué par Holliday Brothers pour aller chercher des chargements de poisson dans les villages de la Basse Côte-Nord. Vendu au Ministère de la marine et des pêcheries en 1901. Enregistré à Ottawa le 25-11-1901 et rebaptisé Bayfield en 1903. Transféré au service naval (Marine royale) en 1911, puis retourné au Ministère de la marine et des pêcheries en 1923. Revient aux mains de G.T. Davie en 1935. Vendu en 1938 à Marine Industries de Sorel et inactif. Vendu en 1945 à La Compagnie de Navigation J. de V. Limitée de Lotbinière. Reconstruit à Montréal en 1945 et transformé en caboteur. Sa jauge brute passe alors à 349 tonneaux.

Il fit naufrage à Cape Pine, sur les côtes de Terre-Neuve, le 9 septembre 1949.

Le remorqueur Lord Stanley amarré au quai

Il s'agit du remorqueur à vapeur Lord Stanley amarré au quai.

Le remorqueur à vapeur Lord Stanley (ON 96049), construit par D. & W. Henderson Co, à Glasgow, Écosse, en 1889 pour les opérations de sauvetage de G.T. Davie. Le lancement eut lieu le 29 janvier 1889 et les travaux prirent fin le 4 avril suivant.

Dimensions au registre (pieds) : longueur : 140.0, largeur 24.1, creux : 11.3
Jauge brute : 276 tonneaux
Jauge nette : 114 tonneaux
Moteurs propulsifs (2) : 12 3/4-20-33 x 24 po., construits par D. & W. Henderson Co

Enregistré à Québec le 29-05-1889. A souvent été loué par Holliday Brothers pour aller chercher des chargements de poisson dans les villages de la Basse Côte-Nord. Vendu au Ministère de la marine et des pêcheries en 1901. Enregistré à Ottawa le 25-11-1901 et rebaptisé Bayfield en 1903. Transféré au service naval (Marine royale) en 1911, puis retourné au Ministère de la marine et des pêcheries en 1923. Revient aux mains de G.T. Davie en 1935. Vendu en 1938 à Marine Industries de Sorel et inactif. Vendu en 1945 à La Compagnie de Navigation J. de V. Limitée de Lotbinière. Reconstruit à Montréal en 1945 et transformé en caboteur. Sa jauge brute passe alors à 349 tonneaux.

Il fit naufrage à Cape Pine, sur les côtes de Terre-Neuve, le 9 septembre 1949.

On aperçoit sur le quai les bouilloires écossaises transportées par la goélette de sauvetage G.T.D. amarrée derrière le quai.

Le traversier Frontenac reposant sur les plans horizontaux du plan de halage

Il s'agit du traversier Frontenac reliant St-Romuald à Sillery qui repose sur les plans horizontaux du plan de halage pour réparation.

Le vapeur en acier Frontenac a été construit en 1899 par « Carrier, Lainé et Compagnie » de Lévis (voisin du chantier A.C. Davie) pour « La Compagnie Maritime & Industrielle de Lévis Limitée ». Le vapeur assure le service de traversier entre Saint-Romuald et Sillery. Ses propriétaires offrent également des excursions vers l’île d’Orléans et Sainte-Anne-de-Beaupré.

Numéro d’enregistrement : 107668
Longueur au registre : 119.5 pieds
Largeur : 28.0 pieds
Creux sur quille : 9.5 pieds
Jauge brute : 304 tonneaux (1899), 200 tonneaux (1940), 213 tonneaux (1946)
Propulsion : Moteur à vapeur, un cylindre de 12 pouces de diamètre et 12 pouces de course, fabriqué par « Carrier, Lainé & Compagnie ». Moteur diésel installé en 1940.

En 1925, il devient la propriété de « Thousand Islands Navigation Company » de Kingston en Ontario qui l’utilise comme traversier entre Gananoque, Ontario, et Clayton, état de New-York. Il transportait jusqu’à 400 passagers et 17 automobiles. En 1939, « La Compagnie de Navigation J. de V. Limitée » de Lotbinière au Québec s’en porte acquéreur, le transforme en caboteur et le renomme De Villers. Il se perd au large des côtes de Cuba le 15 janvier 1948.

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