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Description archivistique
Fonds Famille Davie Français
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Le remorqueur Challenger naviguant sur le fleuve Saint-Laurent

Il s'agit du remorqueur le Challenger, construit en 1886 au chantier Davie pour remplacer le Rambler, vue de dos. Sa décoration reflétait la fierté de son propriétaire William Taylor Davie.

Il était équipé d'une machine à double expansion de 86 chevaux, installée par Carrier, Lainé. Il mesurait, en pied, 89,0 de long par 20,0 de large, par 10,0 de creux et avait une jauge brute de 108 tonneaux.

Vendu au ministère fédéral de l’Agriculture en 1888, il a servi de navette à la station de quarantaine de Grosse-Île. La Compagnie Générale d’Entreprises Publiques de Lévis s’en porte acquéreur en 1921. Il est finalement rayé des registres en 1944.

Au moins trois hommes sont à son bord dont deux sur le pont principal.

Le remorqueur Challenger entrant dans la cale flottante

Il s'agit de deux remorqueurs : le Challenger construit en 1886 au chantier Davie pour remplacer le Rambler. Sa décoration reflétait la fierté de son propriétaire William Taylor Davie. Et le Lord Stanley construit en 1889 par D. & W. Henderson à South Shields en Angleterre pour les opérations de sauvetage de George T. Davie. Il était équipé de machines à triple expansion totalisant 225 chevaux et dont la décoration était plus sobre que le Challenger.

Le Challenger était équipé d'une machine à double expansion de 86 chevaux, installée par Carrier, Lainé. Il mesurait, en pied, 89,0 de long par 20,0 de large, par 10,0 de creux et avait une jauge brute de 108 tonneaux.

Vendu au ministère fédéral de l’Agriculture en 1888, il a servi de navette à la station de quarantaine de Grosse-Île. La Compagnie Générale d’Entreprises Publiques de Lévis s’en porte acquéreur en 1921. Il est finalement rayé des registres en 1944.

Les chiffres 6-7-8 se trouvent sur le devant de la coque du Challenger et sont des lignes d'eau qui équivalent à la profondeur en pied du bateau dans l’eau.
Cinq hommes sont à son bord et trois l'attendent sur le quai pour l'amarrer.
La scène se passe au printemps, il reste quelques glaces dans l'eau.

Le patrouilleur de guerre Q082 reposant sur le plan de halage

Il s'agit du patrouilleur côtier de guerre de classe « Fairmile » Q082 de la Marine canadienne, mis en service le 27 mai 1942 reposant sur le plan de halage de Lévis.

Une explosion dans le compartiment moteur l'a détruit partiellement le 7 septembre 1944 au quai de Gaspé. Après la Deuxième Guerre, sa coque est achetée par Stanley C. Alexander, résident de Gaspé. Elle passe ensuite aux mains de Walter A Kruise et puis, aux frères Valmont et Joseph Poirier de Gaspé qui tenteront d’en faire un bar et un salon de danse. Elle est finalement vendue à l’étranger et son sort final nous est inconnu.

On aperçoit derrière lui le traversier Bienville, construit durant l’hiver 1924-1925 aux chantiers maritimes Baxter & McKie, de Old Kirkpatrick, en Écosse, pour le compte de la Traverse de Lévis. Il traversa l’Atlantique par ses propres moyens sous le nom de McKie et arriva à Québec le 17 août 1925. On lui donna le nom de Bienville au cours de l’hiver 1927-1928 et il resta en service jusqu’en juillet 1969.

Derrière les deux navires, on distingue le Château Fontenac et à droite, l'entrepôt de farine appartenannt à la compagnie Ogilvie.

Le patrouilleur de guerre Q082 de face reposant sur le plan de halage

Il s'agit du patrouilleur côtier de guerre de classe « Fairmile » Q082 de la Marine canadienne, mis en service le 27 mai 1942 reposant sur le plan de halage de Lévis.

Une explosion dans le compartiment moteur l'a détruit partiellement le 7 septembre 1944 au quai de Gaspé. Après la Deuxième Guerre, sa coque est achetée par Stanley C. Alexander, résident de Gaspé. Elle passe ensuite aux mains de Walter A Kruise et puis, aux frères Valmont et Joseph Poirier de Gaspé qui tenteront d’en faire un bar et un salon de danse. Elle est finalement vendue à l’étranger et son sort final nous est inconnu.

On aperçoit à droite le traversier Bienville, construit durant l’hiver 1924-1925 aux chantiers maritimes Baxter & McKie, de Old Kirkpatrick, en Écosse, pour le compte de la Traverse de Lévis. Il traversa l’Atlantique par ses propres moyens sous le nom de McKie et arriva à Québec le 17 août 1925. On lui donna le nom de Bienville au cours de l’hiver 1927-1928 et il resta en service jusqu’en juillet 1969.

À droite du navire, on distingue l'entrepôt de farine appartenannt à la compagnie Ogilvie : "Exiger les produits Ogilvie".
Cinq travailleurs se trouvent sur la photographie, dont deux qui s'occupent précisément du Q082.

Le N.D. après sa collision avec le Hercule

Il s'agit de la goélette N.D. après sa collision avec le Hercule. Elle fut construite en 1929 à l’Île-aux-Coudres, près du quai de Saint-Bernard par Wilfrid Mailloux. Son constructeur utilisa les fonds du François-Xavier, lui-même construit à Petite-Rivière-Saint-François en 1906 et démantelé en 1928. Elle entra en collision avec le Hercule au large de Sainte-Croix-de-Lotbinière le 5 novembre 1940 et s’échoua à Sainte-Anne-de-Beaupré le 31 juillet 1946.

Deux hommes se trouvent sur le pont principal.

Le N.D. après sa collision avec le Hercule

Il s'agit de la goélette N.D. après sa collision avec le Hercule. Elle fut construite en 1929 à l’Île-aux-Coudres, près du quai de Saint-Bernard par Wilfrid Mailloux. Son constructeur utilisa les fonds du François-Xavier, lui-même construit à Petite-Rivière-Saint-François en 1906 et démantelé en 1928. Elle entra en collision avec le Hercule au large de Sainte-Croix-de-Lotbinière le 5 novembre 1940 et s’échoua à Sainte-Anne-de-Beaupré le 31 juillet 1946.

Deux hommes se trouvent sur le pont principal.

Le navire SS [B]ogstad dans la cale sèche

Il s'agit du naivre SS [B]ogstad dans la cale sèche.
Des hommes travaillent sur le navire.
À droite se trouve un cheval attelé à une charrette.

Construit en 1894 à Christiania (ancien nom de Oslo) en Norvège par le chantier Nylands Verks et propriété de l’armateur norvégien Ferley & Eger, le Borgstad, un vapeur de 325 pieds affiche une jauge nette de 1982 tonneaux. Il est loué pour la saison par Dominion Coal Company de Sydney, au Cap-Breton, Nouvelle-Écosse. Le navire, commandé par le capitaine Guillikson transporte du charbon entre cette ville minière et Montréal.

Dans la nuit du 23 juin 1901, il s’échoue près de Saint-Antoine-de-Tilly, à vingt milles à l’ouest de Québec. Curieusement, le charbonnier Cape Breton, propriété de cette compagnie minière s’échoue également la même nuit à environ 300 pieds du cargo norvégien.

L’après-midi suivant, le LORD STANLEY se dirige vers le lieu de l’accident, Il toue six chalands, propriété de J. S. Thom, qui serviront à transférer une partie de la cargaison des deux navires. Le lendemain, 24 juin, dix chalands supplémentaires seront sur les lieux. Allégé de quelques centaines de tonnes, le CAPE BRETON est remis à flot. Sa coque sondée par l’équipe de sauvetage semble intact et il se rend sans difficulté à Montréal.

Pour sa part, ce n’est que le 25 au matin que le Bogstad reprend sa route vers le même port, sans doute maintenu à flot par une pompe installée par l’équipe de sauvetage de W. T. Davie. Les deux navires y déchargent le reste de la cargaison de charbon et le vapeur norvégien revient à Québec pour y subir une inspection plus approfondie des fonds.

Le Bogstad s’ancre devant Québec le 28 juin, sa partie avant remplie d’eau. Une fois l’inspection terminée, il fait son entrée dans la cale sèche Lorne le premier juillet 1901. Le 26 juillet suivant, il quitte Lauzon et reprend sa route vers Sydney.

Le navire S.S. Ashanti dans la cale sèche Lorne

Il s'agit du navire S.S. Ashanti installé dans la cale sèche Lorne à Lauzon.

Propriété de Elder-Dempster Company, le vapeur Ashanti, commandé par le capitaine Purkis transporte une cargaison de 2800 tonnes de charbon destinée à « Quebec Gas Company » de Québec. Construit en 1897 par C. S. Swan & Hunter à Wallsend sur la rivière Tyne en Angleterre, le navire enregistré à Liverpool mesure 330 pieds de longueur.

La nuit du 21 avril 1901, la tempête fait rage et il s’échoue à Rivière Blanche dans une zone rocheuse à mi-chemin entre Matane et Métis sur la côte sud du Saint-Laurent.

Les mesures de sauvetage sont immédiatement prises par les représentants de la compagnie à Québec. On fait appel à la firme Davie, mais le remorqueur Lord Stanley est lui-même en cale sèche pour des travaux d’entretien annuels et ne sera disponible que le lendemain. Entretemps, l’équipage du Ashanti jette par-dessus bord une partie de la cargaison afin d’alléger le navire. Les réservoirs numéros 1 et 2 sont inondés, mais le plafond de ballast tient bon et maintient à sec les cales avant. Malheureusement, le mauvais temps persiste : les assauts de la mer malmènent le navire sur les rochers et dans la soirée, les cales 1 et 2 se remplissent d’eau à leur tour.

Le mardi 22 avril, le LORD STANLEY commandé par William Taylor Davie et la goélette de sauvetage G.T.D. quittent Lévis à 05 :00 heures et arrivent sur les lieux du naufrage le lendemain. George Davie Jr. prend la commande des opérations de sauvetage. Malgré la tempête qui fait toujours rage, deux pompes de 15 pouces de diamètre sont installées dans chaque cale inondée et parviennent rapidement à abaisser et maintenir le niveau d’eau.

Au matin du 29 avril, le remorqueur parvient à tirer le Ashanti en eau libre. Le touage s’amorce dans des conditions difficiles, mais le groupe arrive enfin à Québec où on décharge le reste de la cargaison avant l’entrée en cale sèche le 4 mai 1901 au matin. Une inspection du navire réalisée par le représentant de la firme Lloyd’s à Québec confirme que des dommages importants s’étendent de la salle des machines jusqu’à l’avant du navire. Suivant les instructions de l’armateur, des travaux temporaires d’une durée de 27 jours sont réalisés et permettent au Ashanti de se diriger vers la cale sèche Erie de Brooklyn, New-York, où des travaux permanents seront exécutés.

Une partie de l’équipage, réticent à faire le voyage vers New-York dans ces conditions, exigeait une prime de risque. Devant leur insistance, huit d’entre eux furent renvoyés et aussitôt remplacés.

À gauche se trouve la salle des machines qui servait entre autres au maître de cale pour activer la cale sèche.

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