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Description archivistique
Fonds Famille Davie Avec objets numériques
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Le navire Aggi en cours de réparation dans la cale sèche Lorne

Il s'agit du navire Aggi dans la cale sèche Lorne à Lauzon pour des réparations.

Parti de Sunderland en Angleterre, le vapeur norvégien de 2129 tonneaux AGGI, construit à Newcastle en 1891 par Edwards Shipbuilding Co fait route vers Montréal. Le navire de 333 pieds enregistré à Bergen, propriété de C. Michelsen & Co, navigue sous contrat pour la compagnie anglaise Thomson Line qui a loué le cargo pour la saison.

Le 12 mai 1901, arrivé à la hauteur de Matane, le Aggi heurte un haut-fond. Il réussit néanmoins à se sortir lui-même de sa fâcheuse position, mais non sans dommages : la cale avant fait eau. La cloison avant résiste à la pression et le navire reprend sa route vers l’ouest. Un pilote embarque à Pointe-au-Père, mais considérant la situation plutôt délicate, il juge plus prudent d’échouer volontairement le navire sur une grève plus sûre entre Rimouski et la station de pilotage.

Henry Frye & Co, agent de la compagnie Thomson Line à Québec, contacte le chantier Geo. T. Davie and Sons et le remorqueur Lord Stanley assisté du G.T.D. se mettent aussitôt en route vers le bas du fleuve avec tout l’équipement de sauvetage requis. Arrivés sur place, les hommes de Davie installent deux puissantes pompes dans la cale inondée et le 14 mai vers 19 :30 heures, le groupe fait route vers Québec par un fort vent d’ouest et arrive le lendemain après-midi. Le Aggi, fortement enfoncé sur l’avant jette l’ancre et une pompe restée à bord assure le maintien du navire à flot, déversant un flot continu d’eau par-dessus bord. La situation étant jugée sous contrôle, le Aggi quitte dans la soirée à destination de Montréal afin de décharger sa cargaison comme prévu. Le Lord Stanley demeure toutefois à ses côtés pour la durée du voyage.

Le navire endommagé est de retour le 24 mai dans l’après-midi. La cale sèche Lorne n’étant pas prête à le recevoir, le Aggi est volontairement échoué sur la grève près du chantier de Lauzon : on envisage même d’y d’effectuer les réparations temporaires qui pourraient lui permettre de se rendre vers un autre chantier maritime. Cette solution n’est toutefois pas retenue. Remis à flot, le Aggi entre dans la cale de Lauzon le 31 mai 1901.

Les travaux de réparation prennent fin le 20 juin 1901 et le vapeur AGGI quitte la cale vers 19 :30 heures pour reprendre son service sous le commandement du capitaine Hattebury.

On voit quelques travailleurs autour du navire. On remarque également la figure de proue à l'avant.

Au cours de sa vie, le Aggi a changé de propriétaire et ce dernier a modifié la cheminée.

À gauche se trouve la salle des machines qui servait entre autres au maître de cale pour activer la cale sèche.

Femme assise en compagnie de deux chiens

Il s'agit d'un femme assise sur la première marche d'un petit escalier ; elle est dos à la porte en bois de l'écurie voisine de la maison des Davie (Homestead). Elle est vêtue d'une robe noire avec un foulard de dentelle blanche. Elle est également en compagnie de deux chiens.

Le remorqueur Challenger entrant dans la cale flottante

Il s'agit de deux remorqueurs : le Challenger construit en 1886 au chantier Davie pour remplacer le Rambler. Sa décoration reflétait la fierté de son propriétaire William Taylor Davie. Et le Lord Stanley construit en 1889 par D. & W. Henderson à South Shields en Angleterre pour les opérations de sauvetage de George T. Davie. Il était équipé de machines à triple expansion totalisant 225 chevaux et dont la décoration était plus sobre que le Challenger.

Le Challenger était équipé d'une machine à double expansion de 86 chevaux, installée par Carrier, Lainé. Il mesurait, en pied, 89,0 de long par 20,0 de large, par 10,0 de creux et avait une jauge brute de 108 tonneaux.

Vendu au ministère fédéral de l’Agriculture en 1888, il a servi de navette à la station de quarantaine de Grosse-Île. La Compagnie Générale d’Entreprises Publiques de Lévis s’en porte acquéreur en 1921. Il est finalement rayé des registres en 1944.

Les chiffres 6-7-8 se trouvent sur le devant de la coque du Challenger et sont des lignes d'eau qui équivalent à la profondeur en pied du bateau dans l’eau.
Cinq hommes sont à son bord et trois l'attendent sur le quai pour l'amarrer.
La scène se passe au printemps, il reste quelques glaces dans l'eau.

Trois mâts barque norvégien secouru par un remorqueur

Il s'agit d'un trois mâts barque norvégien qui est secouru par un remorqueur et d'autres navires dont la G.T.D.

On voit cinq bateaux plus clairement : la poupe de celui complètement à gauche, le trois mâts barque norvégien, un traversier, un remorquer et la goélette de sauvetage G.T.D.

En cette fin du XIXème siècle où la transition entre les moyens de propulsion des navires s’achève, il n’est pas rare de voir des cathédrales de la mer à Québec. Ces superbes voiliers marchands non motorisés peuvent bénéficier en cas de besoin de l’aide de remorqueurs portuaires pour venir s’amarrer ou comme ici, quitter le havre et reprendre la direction de l’Atlantique.

Ainsi, une fois la cargaison chargée, le capitaine fait appel à un remorqueur qui toue son voilier jusqu’à une zone sécuritaire où les vents portants permettront d’établir la voilure. Il n’est pas évident pour un voilier de cette taille de quitter le port par ses propres moyens. Les goélettes locales, plus faciles à manœuvrer et menées par des capitaines habitués aux caprices du fleuve peuvent se le permettre. Il arrive même qu’une flotte d’une trentaine de ces côtiers quitte le Bassin Louise en même temps à destination des paroisses riveraines lorsqu’une jolie brise du sud-ouest caresse leurs mâtures.

Généralement, le remorquage s’effectue jusqu’à l’est de l’Île d’Orléans, plus précisément dans la Traverse St-Roch. Si les vents nuls ou contraires persistent, le tandem se rend aussi bas que l’île Blanche ou même les îles du Bic. Une fois les vents favorables bien établis, l’aussière de remorquage est larguée et le vaillant remorqueur revient au port, avec l’espoir d’attacher à sa poupe un voilier montant, c’est-à-dire navigant en direction de l’amont du fleuve.

On aperçoit aux extrémités gauche et droite de cette photographie la poupe du remorqueur Lord Stanley et la proue de la goélette de sauvetage G.T.D., un remarquable duo qui fait régulièrement parler de lui en matière de secours aux navires naufragés. Au centre, un trois-mâts barque marchand norvégien qui semble avoir un chargement en pontée, assisté de son remorqueur.

À l’arrière plan, près du remorqueur, un vapeur en direction de l’île d’Orléans. Il s’agit de l’Orléans (ON 107235), deuxième du nom, construit à Lévis en 1898 et qui fait quotidiennement la navette entre la Basse-Ville et l’île du même nom.

Trois mâts barque norvégien secouru par un remorqueur

Il s'agit d'un trois mâts barque norvégien qui est secouru par un remorqueur et d'autres navires dont la G.T.D.

On voit cinq bateaux plus clairement : la poupe de celui complètement à gauche, le trois mâts barque novégien, un traversier, un remorquer et la goélette de sauvetage G.T.D.

En cette fin du XIXème siècle où la transition entre les moyens de propulsion des navires s’achève, il n’est pas rare de voir des cathédrales de la mer à Québec. Ces superbes voiliers marchands non motorisés peuvent bénéficier en cas de besoin de l’aide de remorqueurs portuaires pour venir s’amarrer ou comme ici, quitter le havre et reprendre la direction de l’Atlantique.

Ainsi, une fois la cargaison chargée, le capitaine fait appel à un remorqueur qui toue son voilier jusqu’à une zone sécuritaire où les vents portants permettront d’établir la voilure. Il n’est pas évident pour un voilier de cette taille de quitter le port par ses propres moyens. Les goélettes locales, plus faciles à manœuvrer et menées par des capitaines habitués aux caprices du fleuve peuvent se le permettre. Il arrive même qu’une flotte d’une trentaine de ces côtiers quitte le Bassin Louise en même temps à destination des paroisses riveraines lorsqu’une jolie brise du sud-ouest caresse leurs mâtures.

Généralement, le remorquage s’effectue jusqu’à l’est de l’Île d’Orléans, plus précisément dans la Traverse St-Roch. Si les vents nuls ou contraires persistent, le tandem se rend aussi bas que l’île Blanche ou même les îles du Bic. Une fois les vents favorables bien établis, l’aussière de remorquage est larguée et le vaillant remorqueur revient au port, avec l’espoir d’attacher à sa poupe un voilier montant, c’est-à-dire navigant en direction de l’amont du fleuve.

On aperçoit aux extrémités gauche et droite de cette photographie la poupe du remorqueur Lord Stanley et la proue de la goélette de sauvetage G.T.D., un remarquable duo qui fait régulièrement parler de lui en matière de secours aux navires naufragés. Au centre, un trois-mâts barque marchand norvégien qui semble avoir un chargement en pontée, assisté de son remorqueur.

À l’arrière plan, près du remorqueur, un vapeur en direction de l’île d’Orléans. Il s’agit de l’Orléans (ON 107235), deuxième du nom, construit à Lévis en 1898 et qui fait quotidiennement la navette entre la Basse-Ville et l’île du même nom.

Le navire de patrouille Constance accosté au quai

Il s'agit du navire de patrouille Constance accosté au quai avec à sa gauche le remorqueur Lord Stanley.
Six hommes travaillent sur la coque du Constance.

Le Constance a été construit en 1892 par Polson Iron Works, Oven Sound, Ontario pour le Ministère de la marine des pêcheries, mais a été transféré au moment de sa livraison au Service canadien des douanes. Son lancement a eu lieu le 12 novembre 1891. Ses dimensions sont de (en pieds): longueur : 115.58, largeur, 19.58, creux : 11.25 ; il a une jauge nette de 185 tonneaux et il possède une hélice actionnée par un moteur compound (18-36 x 24) de 50 NHP qui lui procure une vitesse de 11 nœuds. Sur cette photographie, il est blanc, mais il a été repeint en noir plus tard.

Il fut opéré par le Service de la prévention des douanes et basé à Gaspé en 1897, puis retourné au Ministère de la marine et des pêcheries en 1908. Au service de la Marine canadienne de 1914 à 1919. Vendu en 1920 et utilisé comme caboteur jusqu’au début des années 1930. Loué toutefois par le Service de la prévention des douanes en 1928-1929. Retiré du registre en 1966.

Ses autres propriétaires : W.N. MacDonald, Sydey, Nouvelle-Écosse, 1919 et Margaree Steamship Co Ltd, 1927

Rencontre à la cabane à sucre

Il s'agit de deux hommes et trois femmes prenant une bouchée de tire à la cabane à sucre.

Ils sont vêtus principalement de noirs. Les femmes sont en robes avec un manteau et coiffées d'un chapeau (dont un à plumes), tandis que les hommes portent manteau et casquette pour l'un et complet et chapeau melon pour l'autre. Ce dernier possède une montre de poche.

On voit également des érables dont un entaillé.
La scène se passe au printemps.

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