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Description archivistique
Fonds Famille Davie
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Le remorqueur Challenger entrant dans la cale flottante

Il s'agit de deux remorqueurs : le Challenger construit en 1886 au chantier Davie pour remplacer le Rambler. Sa décoration reflétait la fierté de son propriétaire William Taylor Davie. Et le Lord Stanley construit en 1889 par D. & W. Henderson à South Shields en Angleterre pour les opérations de sauvetage de George T. Davie. Il était équipé de machines à triple expansion totalisant 225 chevaux et dont la décoration était plus sobre que le Challenger.

Le Challenger était équipé d'une machine à double expansion de 86 chevaux, installée par Carrier, Lainé. Il mesurait, en pied, 89,0 de long par 20,0 de large, par 10,0 de creux et avait une jauge brute de 108 tonneaux.

Vendu au ministère fédéral de l’Agriculture en 1888, il a servi de navette à la station de quarantaine de Grosse-Île. La Compagnie Générale d’Entreprises Publiques de Lévis s’en porte acquéreur en 1921. Il est finalement rayé des registres en 1944.

Les chiffres 6-7-8 se trouvent sur le devant de la coque du Challenger et sont des lignes d'eau qui équivalent à la profondeur en pied du bateau dans l’eau.
Cinq hommes sont à son bord et trois l'attendent sur le quai pour l'amarrer.
La scène se passe au printemps, il reste quelques glaces dans l'eau.

Trois mâts barque norvégien secouru par un remorqueur

Il s'agit d'un trois mâts barque norvégien qui est secouru par un remorqueur et d'autres navires dont la G.T.D.

On voit cinq bateaux plus clairement : la poupe de celui complètement à gauche, le trois mâts barque norvégien, un traversier, un remorquer et la goélette de sauvetage G.T.D.

En cette fin du XIXème siècle où la transition entre les moyens de propulsion des navires s’achève, il n’est pas rare de voir des cathédrales de la mer à Québec. Ces superbes voiliers marchands non motorisés peuvent bénéficier en cas de besoin de l’aide de remorqueurs portuaires pour venir s’amarrer ou comme ici, quitter le havre et reprendre la direction de l’Atlantique.

Ainsi, une fois la cargaison chargée, le capitaine fait appel à un remorqueur qui toue son voilier jusqu’à une zone sécuritaire où les vents portants permettront d’établir la voilure. Il n’est pas évident pour un voilier de cette taille de quitter le port par ses propres moyens. Les goélettes locales, plus faciles à manœuvrer et menées par des capitaines habitués aux caprices du fleuve peuvent se le permettre. Il arrive même qu’une flotte d’une trentaine de ces côtiers quitte le Bassin Louise en même temps à destination des paroisses riveraines lorsqu’une jolie brise du sud-ouest caresse leurs mâtures.

Généralement, le remorquage s’effectue jusqu’à l’est de l’Île d’Orléans, plus précisément dans la Traverse St-Roch. Si les vents nuls ou contraires persistent, le tandem se rend aussi bas que l’île Blanche ou même les îles du Bic. Une fois les vents favorables bien établis, l’aussière de remorquage est larguée et le vaillant remorqueur revient au port, avec l’espoir d’attacher à sa poupe un voilier montant, c’est-à-dire navigant en direction de l’amont du fleuve.

On aperçoit aux extrémités gauche et droite de cette photographie la poupe du remorqueur Lord Stanley et la proue de la goélette de sauvetage G.T.D., un remarquable duo qui fait régulièrement parler de lui en matière de secours aux navires naufragés. Au centre, un trois-mâts barque marchand norvégien qui semble avoir un chargement en pontée, assisté de son remorqueur.

À l’arrière plan, près du remorqueur, un vapeur en direction de l’île d’Orléans. Il s’agit de l’Orléans (ON 107235), deuxième du nom, construit à Lévis en 1898 et qui fait quotidiennement la navette entre la Basse-Ville et l’île du même nom.

Trois mâts barque norvégien secouru par un remorqueur

Il s'agit d'un trois mâts barque norvégien qui est secouru par un remorqueur et d'autres navires dont la G.T.D.

On voit cinq bateaux plus clairement : la poupe de celui complètement à gauche, le trois mâts barque novégien, un traversier, un remorquer et la goélette de sauvetage G.T.D.

En cette fin du XIXème siècle où la transition entre les moyens de propulsion des navires s’achève, il n’est pas rare de voir des cathédrales de la mer à Québec. Ces superbes voiliers marchands non motorisés peuvent bénéficier en cas de besoin de l’aide de remorqueurs portuaires pour venir s’amarrer ou comme ici, quitter le havre et reprendre la direction de l’Atlantique.

Ainsi, une fois la cargaison chargée, le capitaine fait appel à un remorqueur qui toue son voilier jusqu’à une zone sécuritaire où les vents portants permettront d’établir la voilure. Il n’est pas évident pour un voilier de cette taille de quitter le port par ses propres moyens. Les goélettes locales, plus faciles à manœuvrer et menées par des capitaines habitués aux caprices du fleuve peuvent se le permettre. Il arrive même qu’une flotte d’une trentaine de ces côtiers quitte le Bassin Louise en même temps à destination des paroisses riveraines lorsqu’une jolie brise du sud-ouest caresse leurs mâtures.

Généralement, le remorquage s’effectue jusqu’à l’est de l’Île d’Orléans, plus précisément dans la Traverse St-Roch. Si les vents nuls ou contraires persistent, le tandem se rend aussi bas que l’île Blanche ou même les îles du Bic. Une fois les vents favorables bien établis, l’aussière de remorquage est larguée et le vaillant remorqueur revient au port, avec l’espoir d’attacher à sa poupe un voilier montant, c’est-à-dire navigant en direction de l’amont du fleuve.

On aperçoit aux extrémités gauche et droite de cette photographie la poupe du remorqueur Lord Stanley et la proue de la goélette de sauvetage G.T.D., un remarquable duo qui fait régulièrement parler de lui en matière de secours aux navires naufragés. Au centre, un trois-mâts barque marchand norvégien qui semble avoir un chargement en pontée, assisté de son remorqueur.

À l’arrière plan, près du remorqueur, un vapeur en direction de l’île d’Orléans. Il s’agit de l’Orléans (ON 107235), deuxième du nom, construit à Lévis en 1898 et qui fait quotidiennement la navette entre la Basse-Ville et l’île du même nom.

Le navire de patrouille Constance accosté au quai

Il s'agit du navire de patrouille Constance accosté au quai avec à sa gauche le remorqueur Lord Stanley.
Six hommes travaillent sur la coque du Constance.

Le Constance a été construit en 1892 par Polson Iron Works, Oven Sound, Ontario pour le Ministère de la marine des pêcheries, mais a été transféré au moment de sa livraison au Service canadien des douanes. Son lancement a eu lieu le 12 novembre 1891. Ses dimensions sont de (en pieds): longueur : 115.58, largeur, 19.58, creux : 11.25 ; il a une jauge nette de 185 tonneaux et il possède une hélice actionnée par un moteur compound (18-36 x 24) de 50 NHP qui lui procure une vitesse de 11 nœuds. Sur cette photographie, il est blanc, mais il a été repeint en noir plus tard.

Il fut opéré par le Service de la prévention des douanes et basé à Gaspé en 1897, puis retourné au Ministère de la marine et des pêcheries en 1908. Au service de la Marine canadienne de 1914 à 1919. Vendu en 1920 et utilisé comme caboteur jusqu’au début des années 1930. Loué toutefois par le Service de la prévention des douanes en 1928-1929. Retiré du registre en 1966.

Ses autres propriétaires : W.N. MacDonald, Sydey, Nouvelle-Écosse, 1919 et Margaree Steamship Co Ltd, 1927

Rencontre à la cabane à sucre

Il s'agit de deux hommes et trois femmes prenant une bouchée de tire à la cabane à sucre.

Ils sont vêtus principalement de noirs. Les femmes sont en robes avec un manteau et coiffées d'un chapeau (dont un à plumes), tandis que les hommes portent manteau et casquette pour l'un et complet et chapeau melon pour l'autre. Ce dernier possède une montre de poche.

On voit également des érables dont un entaillé.
La scène se passe au printemps.

Deux navires reposant en cale flottante et sur le plan de halage (le Rhoda)

La photographie illustre deux navires au printemps : celui de gauche, le patrouilleur la Canadienne, a pris place dans la cale flottante submergée, tandis que celui de droite est le navire à aubes en bois le Rhoda construit par F. Lemieux à Notre-Dame-de-Lévis en 1874 est installé sur le plan de halage.

La Canadienne a été construit en 1880 par Robert Duncan & Co (contrat no 153) à Port Glasgow en Écosse pour Robert Thompson de Glasgow qui le nomme Foxhound. Ses dimensions au registre sont alors : 154.0 x 23.0 x 11.0 pieds et il affiche une jauge brute de 372 tonneaux. Propriété du gouvernement fédéral de 1881 à 1919, il subit en 1907 d’importantes modifications, principalement à ses superstructures. Vendu en 1919 à Atlantic Towing Company, puis à Halifax Dredging Co en 1923, il est finalement démoli en 1937.

Le Rhoda mesure, en pieds, 132,0 de long, par 23,0 de large, par 10,0 de creux et a une jauge brute / nette de 182 (310 tonneaux lorsque reconstruit en 1913) / 167 tonneaux. Il possède un moteur à vapeur, un cylindre, 32 x 120 pouces.

Il fut la propriété de O. & F. Bégin, de Lévis de 1874 à 1877, de A. Lagacé, de Ste-Croix en 1895, de J.H. Dorion, de Château-Richer de 1904 à 1907, de King Edward Park Co, de Montréal en 1912 et de J.S. Paul, de Montréal en 1914.

D’abord utilisé comme remorqueur, puis traversier, on le connaît surtout pour son service de transfert de courrier des océaniques au quai de Rimouski, service qu’il effectue sous le commandement du capitaine J.H. Dorion de 1897 jusqu’à son remplacement par le Lady Evelyn à Pointe-au-Père en 1907.

Le Rhoda a été détruit par le feu le 13 juin 1914 en face de Laprairie.

Le remorqueur Lord Stanley amarré au quai

Il s'agit du remorqueur à vapeur Lord Stanley amarré au quai.

Le remorqueur à vapeur Lord Stanley (ON 96049), construit par D. & W. Henderson Co, à Glasgow, Écosse, en 1889 pour les opérations de sauvetage de G.T. Davie. Le lancement eut lieu le 29 janvier 1889 et les travaux prirent fin le 4 avril suivant.

Dimensions au registre (pieds) : longueur : 140.0, largeur 24.1, creux : 11.3
Jauge brute : 276 tonneaux
Jauge nette : 114 tonneaux
Moteurs propulsifs (2) : 12 3/4-20-33 x 24 po., construits par D. & W. Henderson Co

Enregistré à Québec le 29-05-1889. A souvent été loué par Holliday Brothers pour aller chercher des chargements de poisson dans les villages de la Basse Côte-Nord. Vendu au Ministère de la marine et des pêcheries en 1901. Enregistré à Ottawa le 25-11-1901 et rebaptisé Bayfield en 1903. Transféré au service naval (Marine royale) en 1911, puis retourné au Ministère de la marine et des pêcheries en 1923. Revient aux mains de G.T. Davie en 1935. Vendu en 1938 à Marine Industries de Sorel et inactif. Vendu en 1945 à La Compagnie de Navigation J. de V. Limitée de Lotbinière. Reconstruit à Montréal en 1945 et transformé en caboteur. Sa jauge brute passe alors à 349 tonneaux.

Il fit naufrage à Cape Pine, sur les côtes de Terre-Neuve, le 9 septembre 1949.

On aperçoit sur le quai les bouilloires écossaises transportées par la goélette de sauvetage G.T.D. amarrée derrière le quai.

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