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Description archivistique
Fonds Famille Davie Avec objets numériques Français
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Le remorqueur Lord Strathcona accosté à l'entrée de la cale sèche Lorne

Une fin de saison bien remplie pour le Lord Strathcona, accosté à l’entrée de la cale sèche Lorne à Lauzon. Le remorqueur a subi quelques modifications depuis son entrée en service en 1902., modifications qui apparaissent d’ailleurs sur une photographie publiée dans le quotidien « Montreal Star », édition du 15 juin 1905. Une nouvelle timonerie surélevée abrite la roue auxiliaire et le compas magnétique et donne une visibilité accrue au barreur. Elle est protégée par un pavois peint en blanc. La timonerie originale, construite sur le même pont que les embarcations de sauvetage a été élargie et connaît sans doute une nouvelle vocation. Le foc (voile avant) a été retiré et le pavois du pont teugue (pont avant) est désormais peint en blanc.

Le Lord Strathcona a porté assistance à de nombreux navires au cours de sa carrière de remorqueur de sauvetage, appuyé par la goélette G.T.D. Cette dernière cèdera sa place au navire de service TRAVERSE (ON 161435) en 1930.

Parmi la liste des sauvetages accomplis par le Lord Strathcona, citons le Protector (embouchure de la rivière Saguenay, 1903), le Stord (Sainte-Anne-des-Monts, 1903), le Manchester Trader (Île d’Anticosti, 1903), le Bavarian (Chenal Saint-Thomas, 1905), le Wastwater (Ile d’Anticosti, 1905), le Kensington (Matane, 1905), le Bengore Head (Île-aux-Lièvres, 1915), le Orthia (Récif de l’Île Blanche, 1922), le Québec (Récif de l’Île Blanche, 1930), suivi du Hochelaga (Rocher aux Oiseaux, Îles-de-la-Madeleine, 1930), le Cymbeline (Ile d’Anticosti, 1932), le Cairndhu (Traverse, 1932), le Euphorbia (Ile d’Anticosti, 1932), le Cymbeline (Ile d’Anticosti, 1932), le North Shore (Îlets Caribou, 1933), le Simonburn (Battures de Beauport, 1933), le Pennyworth (Île d’Orléans, 1933), le Beaverdale (Traverse, 1933), Capo Lini (Îles du Bic, 1940), le Lachinedoc (Île-aux-Coudres, 1940), Hild (Petite Vallée, 1940), le South Whales et le Empire Kudu (Labrador, 1941), le Empire Energy (Big Brook, Terre-Neuve, 1941), le Mount Taygettus (Berthier, 1941) et le Michalis (Pont de Québec, 1941), le Cape Marato (Grandes Bergeronnes, 1943), le Kelowna Park (Chicoutimi, 1943), le Fort Thonpson (Iles du Bic, 1943), le Crystal Park (Sillery, 1943), le Fort Douglas (Île-aux-Coudres, 1945).

Le traversier d'hiver Colomb sillonnant le fleuve Saint-Laurent

Il s'agit du traversier d'hiver Colomb naviguant sur le fleuve Saint-Laurent.

Le traversier d’hiver Colomb (ON 126926), construit en moins de trois mois par Geo T. Davie & Sons de Lauzon en 1910 pour « La Traverse de Lévis Ltée ». Il portait le numéro de coque 5. Navire jumeau du PLESSIS, il est lancé le 16 novembre 1910. Il assure le service de traversée entre Québec et Lévis à compter du 25 novembre suivant jusqu’à son remplacement en décembre 1931 par le duo CITÉ DE LÉVIS et CITÉ DE QUÉBEC.

Dimensions au registre, en pieds : longueur : 120.5, largeur : 34.0, creux : 15.25
Jauge brute : 559 tonneaux
Moteur à vapeur triple expansion, 15 1/2-25-42 x 30 pouces, construit par Canadian General & Shoe Machinery Co de Lévis, développant une puissance de 630 CV environ.

Il a été démoli en 1937.

Le patrouilleur de guerre Q082 de face reposant sur le plan de halage

Il s'agit du patrouilleur côtier de guerre de classe « Fairmile » Q082 de la Marine canadienne, mis en service le 27 mai 1942 reposant sur le plan de halage de Lévis.

Une explosion dans le compartiment moteur l'a détruit partiellement le 7 septembre 1944 au quai de Gaspé. Après la Deuxième Guerre, sa coque est achetée par Stanley C. Alexander, résident de Gaspé. Elle passe ensuite aux mains de Walter A Kruise et puis, aux frères Valmont et Joseph Poirier de Gaspé qui tenteront d’en faire un bar et un salon de danse. Elle est finalement vendue à l’étranger et son sort final nous est inconnu.

On aperçoit à droite le traversier Bienville, construit durant l’hiver 1924-1925 aux chantiers maritimes Baxter & McKie, de Old Kirkpatrick, en Écosse, pour le compte de la Traverse de Lévis. Il traversa l’Atlantique par ses propres moyens sous le nom de McKie et arriva à Québec le 17 août 1925. On lui donna le nom de Bienville au cours de l’hiver 1927-1928 et il resta en service jusqu’en juillet 1969.

À droite du navire, on distingue l'entrepôt de farine appartenannt à la compagnie Ogilvie : "Exiger les produits Ogilvie".
Cinq travailleurs se trouvent sur la photographie, dont deux qui s'occupent précisément du Q082.

Le navire Roberval sur le plan de halage de Lévis

Il s'agit du navire Roberval reposant sur le plan de halage de Lévis.

Le Roberval (ON 104887) : ce navire est construit en 1895 sous le nom de Savoy à Montrose en Écosse par Montrose Shipbuilding & Engineering Co Ltd. Henri Menier, propriétaire de l’Île d’Anticosti, s’en porte acquéreur au coût de 130 000 francs et il est livré au Havre, France. D’une capacité de 340 tonnes, il est utilisé pour le transport de marchandises entre l'Île d'Anticosti et Québec. Enregistré dans une société anglaise du nom de Société industrielle et commerciale du Bas Saint-Laurent. Il effectue une dernière saison de navigation pour la famille Menier en 1925 qu'il a servi pendant trente ans et qui sera remplaçé en 1926 par le FLEURUS. En 1930, il est enregistré au nom de DesMonts Shipping à Montréal. Vendu à la ferraille, il restera au quai de Rimouski pendant quelques années. Le 29 août 1942, il entre en collision avec le RICHELIEU de la compagnie Canada Steamship Line. Renfloué et remis à neuf par le chantier de Sorel en 1945, on lui installe un moteur diesel et il reprendra la mer sous le nom de Roberval.
Il a été loué par Newfoundland Canada Steamship vers la fin des années 1940 et par Clarke Steamship en 1953, 1954 et 1958.

En 1946, il était immatriculé à Québec, propriété de Savoy Shipping. En 1959, il portait de nouveau le nom Savoy et en 1964, celui de Régent. En 1970, on le renomme Saba (Saba Navigation, de Sillery), puis entre 1970 et 1975, Savoie, propriété de Hauterive Navigation Inc, de Sainte-Foy.

À la gauche de celui-ci, il est possible de voir le navire le Mont Notre-Dame.

Le Mont Notre-Dame (ON 170720), construit en 1938 à Saint-Joseph-de-la-Rive par Joseph-Zélada Desgagnés et ses trois fils pour eux-mêmes. Elle arrive à Québec le 23 mai 1938 et le chantier Davie Brothers se chargea de faire l’installation de son moteur propulsif. Cette goélette a été détruite par un incendie au musée maritime de Saint-Joseph-de-la-Rive le 24 avril 1998.

À droite du Roberval, on voit les entrepôts de farine appartenant aux compagnies Ogilvie et Regal, ainsi qu'une vieille voiture noire.

La goélette F.W.L. Transport amarrée au quai à Lévis

Il s'agit de la goélette F.W.L. Transport construite en 1940 à la Petite-Rivière-Saint-François amarrée au quai. Elle a coulée suite à une collision avec le cargo Willowbranch (ex Saskatoon) le 20 juin 1955 à un mille de l’Anse Pleureuse en Gaspésie.

En arrière-plan se trouve le yacht privé Sea Duck et l'entrepôt de farine appartenannt à la compagnie Ogilvie.

Lancement du caboteur en bois, le Mont Logan 1er oct. 1939

Il s'agit d'une carte postale illustrant le lancement du caboteur en bois Mont Logan le 1er octobre 1939 à l'Anse de Sainte-Anne-des-Monts.

Il a été la propriété de Florian Simard de 1939 à 1955. En fait, il entra en collision avec le vapeur Cape Breton le 24 octobre 1955. À la suite de l'accident, il devint la propriété de Jacques Simard et ce, jusqu'en 1959.
Fermeture du registre le 23 février 1960.

Le cargo norvégien Nidarnes (Nedaynco) accosté au quai de Lévis

Il s'agit du cargo norvégien Nidarnes (Nedaynco) accosté au quai de Lévis. Il fut construit en 1920 par Toledo Shipbuilding Co Ltd, Toledo, Ohio, USA sous le nom de Santa Isabel pour Santa Steamship Corp. – American & Cuban Steamship Line Inc.

Il fut acheté en 1940 par la compagnie Krogstad Dampskibsrederi A/S et administré par George Hanson à Oslo. Après avoir quitté la Nouvelle-Orléans le 29 mai 1940 en direction de Christobal, dans la zone du canal de Panama, avec une cargaison générale destinée à l’Armée américaine, il est torpillé par le sous-marin allemand U-158 le 3 juin 1942 et coule dans le détroit de Yucatan.

La goélette à droite est le St Ulric construite en 1924 à Montmagny sous le nom de Daisy pour Price Navigation Co Ltd. Achetée le 21 septembre 1932 par Jean-Baptiste Desrosiers, de Saint-Ulric pour la somme de 2500$, elle fut reconstruite en 1947 à Saint-Laurent sur l'Île d’Orléans. Au cours de sa carrière, elle fit le transport de granit qui servit à la construction de la croix de Gaspé en 1934. Suite à un naufrage près de la côte de Lauzon, on la ramena à Petite-Rivière-Saint-François où elle fut démolie sur place.

Trois navires (Jacques Cartier, Lanoraie II et Sea Duck) sur les plans horizontaux du plan de halage

Il s'agit du traversier Jacques Cartier ; le Lanoraie II, un navire de la Garde Côtière Canadienne construit à Sorel en 1928, renommé Yvon Simard en 1956 et probablement le yacht privé Sea Duck, reposant sur les plans horizontaux du plan de halage

Un homme prend la pose au premier plan à droite.

La goélette Tadoussac Transport reposant sur le plan de halage

Il s'agit de la goélette Tadoussac Transport reposant sur le plan de halage pour réparation. Elle fut construite en 1938 à Tadoussac par Armand et Joseph Imbeau pour Joseph E. Truchon, de Saint-Fidèle qui en resta propriétaire jusqu’en 1950. Elle se distinguait des autres goélettes par le fait que la cuisine était située dans le gaillard avant.

Elle entra en collision avec le patrouilleur H.M.C.S. Madawaska à un mille en aval du quai de Saint-Jean à l'Île d’Orléans, le jeudi 29 mai 1941. Son dernier propriétaire connu fut Charles J. Truchon (1951-1962), également de Saint-Fidèle.

À gauche en arrière-plan, le Siméon et à droite, l'entrepôt de farine appartenannt à la compagnie Ogilvie.

La goélette Tadoussac Transport reposant sur le plan de halage

Il s'agit de la goélette Tadoussac Transport reposant sur le plan de halage pour réparation. Elle fut construite en 1938 à Tadoussac par Armand et Joseph Imbeau pour Joseph E. Truchon, de Saint-Fidèle qui en resta propriétaire jusqu’en 1950. Elle se distinguait des autres goélettes par le fait que la cuisine était située dans le gaillard avant.

Elle entra en collision avec le patrouilleur H.M.C.S. Madawaska à un mille en aval du quai de Saint-Jean à l'Île d’Orléans, le jeudi 29 mai 1941. Son dernier propriétaire connu fut Charles J. Truchon (1951-1962), également de Saint-Fidèle.

Devant le navire, un homme prend la pose. À droite en arrière-plan, l'entrepôt de farine appartenannt à la compagnie Purity.

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