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Description archivistique
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Le chalutier Mary installé sur les plans horizontaux du plan de halage

Le vapeur Mary sur le plan de halage du chantier Davie Brothers. Les détails sur cet ancien chalutier en acier demeurent pour le moment un mystère.

Dans son journal « À pied d’ancre », Placide Vigneau indique que le Mary fait une première visite à la Pointe-aux-Esquimaux (Havre Saint-Pierre) le 26 juin 1902 et ajoute que son capitaine, un certain D’Aigneault « prend du fret pour qui veut lui en donner ». Quelque jours plus tôt, le journal « The Chronicle » annonce le départ du vapeur Mary vers ce même village. Il s’agit donc du même navire. Le petit vapeur est à nouveau inscrit au journal de Placide Vigneau le 9 avril 1903 et il note : « Arrivée du premier bâtiment de Québec. C’est le vapeur « Mary » Daignault, de la Cie Révillon & Frères, gros marchands de pelleteries parisiens, qui voyage sur la côte depuis un an ou deux. »

Toujours selon le quotidien « The Chronicle », le vapeur MARY serait arrivé à Québec le 24 avril 1902 en ballast et en provenance de Sydney, Cap Breton, Nouvelle-Écosse. Dès le mois de mai, ce journal rapporte régulièrement les arrivées et départs de ce navire commandé par un certain capitaine Bélanger. On ajoute qu’il transporte de la marchandise et des passagers vers la Côte-Nord, généralement à Sept-Îles et Havre Saint-Pierre et parfois même au Saguenay.

Sur cette photographie, on peut voir qu’une cabine a été ajoutée devant la timonerie. Elle a probablement abritée dans un confort relatif les quelques passagers embarqués. À l’avant, le gaillard à dos de tortue est classique des unités de pêche de cette époque. Tout le gréement de pêche semble d’ailleurs avoir été retiré.

Maison familiale à deux étages

Il s'agit d'une grande maison deux étages en briques avec une galerie couverte sur le devant.
La maison a une rallonge à l'arrière et on suppose un balcon sur le toit.
La scène se passe l'hiver.
Elle a appartenu à la famille Davie.

Le brise-glace Champlain en carte postale

Il s'agit du navire brise-glace et passagers en acier Champlain appartenant au Ministère de la Marine et des Pêcheries d'Ottawa. Il fut construit en 1904 par Fleming & Ferguson, à Paisley en Écosse. Il avait des dimensions enregistrées (en pieds) de 132,0 de long, par 30,0 de large, par 11,0 de creux et une jauge brute de 522 tonneaux. Il possédait également un moteur triple détente (21 ½, 47 x 25) de 1850 IHP (850 CV) construit par Fleming & Ferguson, actionnant une hélice. Il pouvait aller à une vitesse de 13 nœuds

Initialement, il était affecté au transport de passagers et marchandises pendant l’hiver entre Rivière-Ouelle, Cap-à-l’Aigle, Saint-Irénée et La Malbaie. En mars 1905, il est le premier navire en acier à transporter les pilotes de la station de Pointe-au-Père. Il était utilisé comme brise-glace de concert avec le Montcalm sur le fleuve St-Laurent, plus particulièrement à l’embouchure des rivières et dans les petits ports. Il fut certifié pour le transport de 120 passagers en 1914. Il fut transformé en remorqueur en 1928, enregistré à Terre-Neuve en 1942 et s'est finalement perdu au large de Terre-Neuve le 6 janvier 1943.

Ses propriétaires furent le Dominion Government of Canada de 1904 à 1920, le Gulf of St Lawrence Shipping & Trading Co, Montreal QC de 1920 à 1928, le Dominion Towing & Salvage Co Ltd, Port Arthur de 1928 à 1929, le Sincennes-McNaughton Ltd, Montreal QC, de 1929 à 1938 et enfin l'United Towing & Salvage Co, Fort William, ON de 1938 à 1942.

La photographie imprimée du navire est ovale sur la carte postale

Le navire SS [B]ogstad dans la cale sèche

Il s'agit du naivre SS [B]ogstad dans la cale sèche.
Des hommes travaillent sur le navire.
À droite se trouve un cheval attelé à une charrette.

Construit en 1894 à Christiania (ancien nom de Oslo) en Norvège par le chantier Nylands Verks et propriété de l’armateur norvégien Ferley & Eger, le Borgstad, un vapeur de 325 pieds affiche une jauge nette de 1982 tonneaux. Il est loué pour la saison par Dominion Coal Company de Sydney, au Cap-Breton, Nouvelle-Écosse. Le navire, commandé par le capitaine Guillikson transporte du charbon entre cette ville minière et Montréal.

Dans la nuit du 23 juin 1901, il s’échoue près de Saint-Antoine-de-Tilly, à vingt milles à l’ouest de Québec. Curieusement, le charbonnier Cape Breton, propriété de cette compagnie minière s’échoue également la même nuit à environ 300 pieds du cargo norvégien.

L’après-midi suivant, le LORD STANLEY se dirige vers le lieu de l’accident, Il toue six chalands, propriété de J. S. Thom, qui serviront à transférer une partie de la cargaison des deux navires. Le lendemain, 24 juin, dix chalands supplémentaires seront sur les lieux. Allégé de quelques centaines de tonnes, le CAPE BRETON est remis à flot. Sa coque sondée par l’équipe de sauvetage semble intact et il se rend sans difficulté à Montréal.

Pour sa part, ce n’est que le 25 au matin que le Bogstad reprend sa route vers le même port, sans doute maintenu à flot par une pompe installée par l’équipe de sauvetage de W. T. Davie. Les deux navires y déchargent le reste de la cargaison de charbon et le vapeur norvégien revient à Québec pour y subir une inspection plus approfondie des fonds.

Le Bogstad s’ancre devant Québec le 28 juin, sa partie avant remplie d’eau. Une fois l’inspection terminée, il fait son entrée dans la cale sèche Lorne le premier juillet 1901. Le 26 juillet suivant, il quitte Lauzon et reprend sa route vers Sydney.

Le vapeur Adriatic au repos sur les plans horizontaux du plan de halage

Il s'agit du vapeur Adriatic au repos sur les plans horizontaux sur le plan de halage.

Construit à Lévis en 1883 par A.T. Beaulieu sous le nom de Lévis (ON 85752) pour Lévis Maritime & Industrial Co, ce vapeur subira plusieurs transformations au cours de sa carrière. Il sera d’abord utilisé comme traversier, puis remorqueur.

Dimensions au registre, en pieds : longueur : 96.0, largeur : 20.0, creux : 9.0
Jauge brute : 157 tonneaux
Moteur à vapeur deux cylindres, 14-31 x 22 pouces, construit par A.T. Beaulieu
Au moment de sa construction, son certificat l’autorise au transport de 350 passagers.

En 1900, il est reconstruit par J.C. Kains de Québec, renommé AdriaticC et sa jauge passe à 156 tonneaux. En 1905, W. Hackett lui fait subir de nouvelles modifications qui portent sa jauge à 126 tonneaux. On lui donne alors le nom William Hackett.

Propriétaires :
Lévis Maritime & Industrial Co de Lévis, 1886-1895
L.C. Webster, de Québec, 1901
Quebec Transportation & Forwarding Co, 1907

Le 14 mai 1912, une voie d’eau se déclare à bord et on l’échoue à Grand River au Nouveau-Brunswick où on le déclare irréparable.

Le remorqueur Lord Strathcona accosté à l'entrée de la cale sèche Lorne

Une fin de saison bien remplie pour le Lord Strathcona, accosté à l’entrée de la cale sèche Lorne à Lauzon. Le remorqueur a subi quelques modifications depuis son entrée en service en 1902., modifications qui apparaissent d’ailleurs sur une photographie publiée dans le quotidien « Montreal Star », édition du 15 juin 1905. Une nouvelle timonerie surélevée abrite la roue auxiliaire et le compas magnétique et donne une visibilité accrue au barreur. Elle est protégée par un pavois peint en blanc. La timonerie originale, construite sur le même pont que les embarcations de sauvetage a été élargie et connaît sans doute une nouvelle vocation. Le foc (voile avant) a été retiré et le pavois du pont teugue (pont avant) est désormais peint en blanc.

Le Lord Strathcona a porté assistance à de nombreux navires au cours de sa carrière de remorqueur de sauvetage, appuyé par la goélette G.T.D. Cette dernière cèdera sa place au navire de service TRAVERSE (ON 161435) en 1930.

Parmi la liste des sauvetages accomplis par le Lord Strathcona, citons le Protector (embouchure de la rivière Saguenay, 1903), le Stord (Sainte-Anne-des-Monts, 1903), le Manchester Trader (Île d’Anticosti, 1903), le Bavarian (Chenal Saint-Thomas, 1905), le Wastwater (Ile d’Anticosti, 1905), le Kensington (Matane, 1905), le Bengore Head (Île-aux-Lièvres, 1915), le Orthia (Récif de l’Île Blanche, 1922), le Québec (Récif de l’Île Blanche, 1930), suivi du Hochelaga (Rocher aux Oiseaux, Îles-de-la-Madeleine, 1930), le Cymbeline (Ile d’Anticosti, 1932), le Cairndhu (Traverse, 1932), le Euphorbia (Ile d’Anticosti, 1932), le Cymbeline (Ile d’Anticosti, 1932), le North Shore (Îlets Caribou, 1933), le Simonburn (Battures de Beauport, 1933), le Pennyworth (Île d’Orléans, 1933), le Beaverdale (Traverse, 1933), Capo Lini (Îles du Bic, 1940), le Lachinedoc (Île-aux-Coudres, 1940), Hild (Petite Vallée, 1940), le South Whales et le Empire Kudu (Labrador, 1941), le Empire Energy (Big Brook, Terre-Neuve, 1941), le Mount Taygettus (Berthier, 1941) et le Michalis (Pont de Québec, 1941), le Cape Marato (Grandes Bergeronnes, 1943), le Kelowna Park (Chicoutimi, 1943), le Fort Thonpson (Iles du Bic, 1943), le Crystal Park (Sillery, 1943), le Fort Douglas (Île-aux-Coudres, 1945).

Le traversier d'hiver Colomb sillonnant le fleuve Saint-Laurent

Il s'agit du traversier d'hiver Colomb naviguant sur le fleuve Saint-Laurent.

Le traversier d’hiver Colomb (ON 126926), construit en moins de trois mois par Geo T. Davie & Sons de Lauzon en 1910 pour « La Traverse de Lévis Ltée ». Il portait le numéro de coque 5. Navire jumeau du PLESSIS, il est lancé le 16 novembre 1910. Il assure le service de traversée entre Québec et Lévis à compter du 25 novembre suivant jusqu’à son remplacement en décembre 1931 par le duo CITÉ DE LÉVIS et CITÉ DE QUÉBEC.

Dimensions au registre, en pieds : longueur : 120.5, largeur : 34.0, creux : 15.25
Jauge brute : 559 tonneaux
Moteur à vapeur triple expansion, 15 1/2-25-42 x 30 pouces, construit par Canadian General & Shoe Machinery Co de Lévis, développant une puissance de 630 CV environ.

Il a été démoli en 1937.

Le patrouilleur de guerre Q082 de face reposant sur le plan de halage

Il s'agit du patrouilleur côtier de guerre de classe « Fairmile » Q082 de la Marine canadienne, mis en service le 27 mai 1942 reposant sur le plan de halage de Lévis.

Une explosion dans le compartiment moteur l'a détruit partiellement le 7 septembre 1944 au quai de Gaspé. Après la Deuxième Guerre, sa coque est achetée par Stanley C. Alexander, résident de Gaspé. Elle passe ensuite aux mains de Walter A Kruise et puis, aux frères Valmont et Joseph Poirier de Gaspé qui tenteront d’en faire un bar et un salon de danse. Elle est finalement vendue à l’étranger et son sort final nous est inconnu.

On aperçoit à droite le traversier Bienville, construit durant l’hiver 1924-1925 aux chantiers maritimes Baxter & McKie, de Old Kirkpatrick, en Écosse, pour le compte de la Traverse de Lévis. Il traversa l’Atlantique par ses propres moyens sous le nom de McKie et arriva à Québec le 17 août 1925. On lui donna le nom de Bienville au cours de l’hiver 1927-1928 et il resta en service jusqu’en juillet 1969.

À droite du navire, on distingue l'entrepôt de farine appartenannt à la compagnie Ogilvie : "Exiger les produits Ogilvie".
Cinq travailleurs se trouvent sur la photographie, dont deux qui s'occupent précisément du Q082.

Le navire Roberval sur le plan de halage de Lévis

Il s'agit du navire Roberval reposant sur le plan de halage de Lévis.

Le Roberval (ON 104887) : ce navire est construit en 1895 sous le nom de Savoy à Montrose en Écosse par Montrose Shipbuilding & Engineering Co Ltd. Henri Menier, propriétaire de l’Île d’Anticosti, s’en porte acquéreur au coût de 130 000 francs et il est livré au Havre, France. D’une capacité de 340 tonnes, il est utilisé pour le transport de marchandises entre l'Île d'Anticosti et Québec. Enregistré dans une société anglaise du nom de Société industrielle et commerciale du Bas Saint-Laurent. Il effectue une dernière saison de navigation pour la famille Menier en 1925 qu'il a servi pendant trente ans et qui sera remplaçé en 1926 par le FLEURUS. En 1930, il est enregistré au nom de DesMonts Shipping à Montréal. Vendu à la ferraille, il restera au quai de Rimouski pendant quelques années. Le 29 août 1942, il entre en collision avec le RICHELIEU de la compagnie Canada Steamship Line. Renfloué et remis à neuf par le chantier de Sorel en 1945, on lui installe un moteur diesel et il reprendra la mer sous le nom de Roberval.
Il a été loué par Newfoundland Canada Steamship vers la fin des années 1940 et par Clarke Steamship en 1953, 1954 et 1958.

En 1946, il était immatriculé à Québec, propriété de Savoy Shipping. En 1959, il portait de nouveau le nom Savoy et en 1964, celui de Régent. En 1970, on le renomme Saba (Saba Navigation, de Sillery), puis entre 1970 et 1975, Savoie, propriété de Hauterive Navigation Inc, de Sainte-Foy.

À la gauche de celui-ci, il est possible de voir le navire le Mont Notre-Dame.

Le Mont Notre-Dame (ON 170720), construit en 1938 à Saint-Joseph-de-la-Rive par Joseph-Zélada Desgagnés et ses trois fils pour eux-mêmes. Elle arrive à Québec le 23 mai 1938 et le chantier Davie Brothers se chargea de faire l’installation de son moteur propulsif. Cette goélette a été détruite par un incendie au musée maritime de Saint-Joseph-de-la-Rive le 24 avril 1998.

À droite du Roberval, on voit les entrepôts de farine appartenant aux compagnies Ogilvie et Regal, ainsi qu'une vieille voiture noire.

La goélette F.W.L. Transport amarrée au quai à Lévis

Il s'agit de la goélette F.W.L. Transport construite en 1940 à la Petite-Rivière-Saint-François amarrée au quai. Elle a coulée suite à une collision avec le cargo Willowbranch (ex Saskatoon) le 20 juin 1955 à un mille de l’Anse Pleureuse en Gaspésie.

En arrière-plan se trouve le yacht privé Sea Duck et l'entrepôt de farine appartenannt à la compagnie Ogilvie.

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