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Philibert Grondin est né le 4 janvier 1879 à Saint-Joseph-de-Beauce d’Octave Grondin, cultivateur, et de Marie-Geneviève Poulin. Il est l’avant-dernier enfant à naître dans une famille de 14 enfants. Il fit ses études classiques et théologiques à Lévis. Le 1er avril 1906, il est ordonné prêtre dans sa paroisse natale par le cardinal Bégin. Il décède, à l’Hôtel Dieu-de-Lévis, le 27 décembre 1950 à l’âge de 71 ans.

L’abbé Grondin est ordonné prêtre en 1906 et devient par la suite professeur au collège de Lévis jusqu’en 1914. C’est un proche ami du commandeur Alphonse Desjardins et devient un propagandiste du mouvement des caisses populaires. Il est auteur du « Catéchisme des caisses populaires » publié en 1910, livre qui promeut l’idée que les caisses populaires peuvent améliorer la condition du peuple. Le livre connaîtra un grand succès et sera traduit en anglais. En 1912, il devient missionnaire agricole et aide les paroisses à promouvoir l’agriculture en enseignant l’amour, la noblesse que le métier de cultivateur apporte. Il devient, en 1916, le porte-parole du mouvement et à la mort d’Alphonse Desjardins, il prend le relais et assure la fondation des caisses. L’abbé Grondin, avec l’aide de l'abbé J.-R. Irénée Trudel de Trois-Rivières et le notaire J.-A. Bariteau de Montréal, fonde un comité de propagande des caisses populaires dans le but d’assurer une cohésion entre les caisses populaires. L’abbé Grondin a écrit plusieurs articles autour des caisses et de l’épargne dans différentes revues, par exemple, La Vérité, L’Action Catholique ou encore la revue institutionnelle La Caisse populaire Desjardins. Il a emprunté différents pseudonymes : J.P. Lefranc, D. Jardins, Louis Arneau, Paul Bréval et J.-A. Lépouvante. Le but était d’approuver et d’encourager la création des caisses populaires et que les gens y déposent de l’argent pour le bien commun. L’abbé Grondin passa le restant de sa vie à promouvoir les caisses populaires par le biais de la parole et de ses écrits. En 1946, il est nommé chanoine par le Cardinal Villeneuve.

Vers 1918, la National Shipbuilding and Repairing Co. Ltd. de Goderich en Ontario vient s’installer à Lévis. Ce sont les frères Horace et Étienne Dusseault, qui s’occupaient du dragage et de la construction de quai, qui louèrent à Charles Veilleux un emplacement à l’anse Hadlow pour faire la construction et la réparation de navires. La compagnie va investir 180 000$ dans l’amélioration des installations présentes sur le site. Le site contient, après les améliorations, un plan de halage de 152 mètres de long avec un ber, un treuil de halage, des hangars et des usines.

Le premier navire à être modifié sur ce chantier de Lévis est le « Galveston ». Ce navire de drague a été construit à Danzig, en Pologne, en 1904, par le chantier maritime Klawitter (contrat no. 293), pour les États-Unis. À une date inconnue, le bateau a été vendu au ministère de la Marine et des Pêcheries du Canada. En 1908, la drague se trouve au canal Beaujeu, près de Montmagny. En 1912, elle est renommée M.&F. No. 9 (Marine & Fisheries). Jusqu’en 1911, le bateau était utilisé pour la drague du chenal sud du fleuve Saint-Laurent. En 1918, à cause des coupures monétaires qu’encourt la Première Guerre mondiale, le ministère canadien vend le bateau à Affréteurs Réunis de Paris. Ces derniers confirent la modification de la drague au chantier de la National Shipbuilding and Repairing Co. Ltd. en un navire de fret. La réparation commence le soir du 21 octobre 1918 où le navire est monté par ber sur la grève. Les travaux dureront environ 6 mois. Le lancement du navire a lieu le 31 mai 1919. Le bateau est baptisé par mademoiselle Béatrice Chauveau, future épouse de Charles Gordon Davie. Il est renommé le « Pomone » et sera démoli en Italie, en 1927.

Le Moulin des Arts est une entreprise familiale fondée par l'artiste Albert Rousseau (1908-1982) en 1972 et repris par son fils Marcel Rousseau en 1982. La fondation de l'entreprise débute par la possession du vieux moulin à scie de Saint-Étienne-de-Lauzon.

Le moulin à scie fût construit en 1835 par Benjamin Dubois et Flavien Loignon sur le rivage de la rivière Bruyante (aujourd’hui Beaurivage) à Saint-Etienne de Lauzon. Les activités du moulin se perpétueras jusqu’en 1959. Albert Rousseau achètera la propriété du moulin en 1970 après le décès de son propriétaire Joseph Gosselin.

En 1971, pour la 8e Exposition Champêtre, le moulin à scie deviendra le Moulin des Arts et sera le lieu privilégié pour l’événement artistique de son fondateur Albert Rousseau. Les expositions succédant seront données au même endroit. De plus, le Moulin deviendra le lieu d’apprentissage par la possibilité de suivre des ateliers libres de peinture, de dessin, de sculpture, de céramique et de gravure sous la supervision de Rousseau. Le vieux moulin servira de lieu d’exposition, de galerie d’art et de petit magasin de matériaux pour les artistes.

L’entreprise du Moulin des Arts aura le mandat de faire connaître les arts pour le grand publique et d’encourager les nouveaux talents artistiques de la région. Les ateliers et les différentes expositions (Champêtre, Vision et autres) seront les principales activités organisées par le Moulin jusqu’à sa fermeture en 1997.

Marie-Louis Belleau est né à Lévis le 28 décembre 1884. Études au Collège de Lévis (1894-1905). Prêtre le 1er mai 1910. Professeur au Collège. Préfet des études en cours commercial (1918-1921) et (1927-1930). Directeur des élèves (1921-1924). En repos (1943-1949). Décédé subitement à la Rivière-à-Pierre le 11 juillet 1949.