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Notice d'autorité

Louis fortier

  • P34-01
  • Personne
  • 1843 - 1909

Louis Fortier est né le 7 avril 1843 à Sainte-Claire de Jean-Baptiste Fortier, cultivateur et marchand, et Marguerite Lamontage. Louis Fortier a été notaire de 1867 à 1899. Il épouse le 18 mai 1870 Luce Couture, fille d’Ignace Couture, marchand de Lauzon et Lucie Brochu. Il décède à l’hôtel-Dieu de Lévis.
Louis Fortier a sa maison et son bureau de notaire au 123 Côte du Passage
Louis fut major volontaire du 92e régiment de Dorchester et de Beauce et a participé à la bataille de Eccles Hill et Trout River à Frelighsburg en 1870 lors des Fenian Raids.

Il est notaire et greffier à la législature du parlement de Québec

En 1889, le couple entreprend la traversée de l’Atlantique jusqu’en France, pour aller à l’Exposition universelle de Paris, où la nouvelle tour Eiffel tient la vedette.
Louis Fortier cessa ses activités notariales en 1899.
Il décède en 1909.

Lionel Saint-Georges Lindsay

  • CL08-01
  • Personne
  • 1849-1921

Né à Montréal, le 1er mai 1849, Lionel Lindsay est le fils de William Burns Lindsay, greffier de l'Assemblée législative de la province du Canada, et de Marie-Henriette Bourret.

Lindsay fait ses études au petit séminaire de Québec de 1862 à 1871, puis au grand séminaire de Québec de 1871 à 1874. Pendant ces trois années, il enseigne également au petit séminaire. Il est ordonné prêtre en 1875 et poursuivra sa formation en théologie et en philosophie à Rome de 1883 à 1885.

En 1875, l'abbé Lindsay est nommé vicaire de la paroisse de Notre-Dame-de-Lévis. Mgr Joseph-David Déziel, curé de la paroisse, lui donne également les fonctions de préfet des études du collège de Lévis et de secrétaire du Conseil de la maison. Lindsay se charge notamment de la mise sur pied du cours classique prodigué par le collège. Il est également professeur d'anglais et directeur des élèves à compter de 1887. En 1893, il quitte le collège pour entrer dans la Compagnie de Jésus, dans laquelle il demeure à peine quelques mois.

En 1894, l'abbé Lindsay est de retour dans le clergé séculier du diocèse de Québec. Il est aumônier des Ursulines de Québec de 1894 à 1900 et le premier inspecteur ecclésiastique des couvents et académies du diocèse de 1897 à 1905. Il crée alors la revue Nouvelle-France, publiée de 1902 à 1918. Par la suite, il occupe le poste de secrétaire de l'archevêché de 1905 à 1907 et de secrétaire-archiviste à compter de 1907. Il est nommé chanoine primicier du chapitre métropolitain de Québec en 1915 et fait prélat domestique en 1919.

Il est décédé à Québec, le 10 février 1921.

Il a écrit plusieurs ouvrages historiques et hagiographiques, dont Pèlerinages d'outre-mer : Lourdes, Assise, La Salette, le mont Saint-Michel, le Mont-Cassin, etc. (1890), Notre-Dame de la Jeune-Lorette en la Nouvelle-France : étude historique (1900) et Le centenaire de l'archevêché de Québec, 1819-1919 (1919).

(Description tirée du Répertoire du patrimoine culturel du Québec [http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=7722&type=pge#.Vuv0t-LhDIU])

Les Industries Davie Inc.

  • P07-01
  • Collectivité
  • 1920-2006

Déjà propriétaire d’un chantier à Lévis, George Taylor Davie ouvre un nouveau chantier en 1886, spécialisé dans la construction, la réparation et le sauvetage de navires d’acier à Lauzon juste à côté de la cale sèche Lorne que le gouvernement fait alors ériger. Ce chantier sera nommé plus tard Les Industries Davie Inc.

Ce chantier naval possède 57 hectares de superficie sur lesquels on retrouve cinq cales de construction, dont deux cales sèches de réparation : Lorne et Champlain. Cette dernière est l’une des plus grandes en Amérique du Nord. En 1897, George T. Davie laisse l’entreprise à ses trois fils; John Leavitt, Allison Cufaude et George Duncan Davie. L’entreprise porte alors le nom de George T. Davie & Sons. Ce chantier est réputé pour être le mieux équipé en Amérique pour le sauvetage et la réparation. Les différentes techniques évoluent et les employés doivent s’adapter. Le chantier naval devant répondre aux nouveaux contrats, doit construire de nouveaux bâtiments, plus d’un million de dollars est investit en 1919 pour effectuer des améliorations.

Pendant toutes ces années, la propriété du chantier passe entre de nombreuses mains. Lors du décès de John Leavitt en 1907, les deux frères décident de vendre en 1912 la partie renflouage de leur affaire à la Quebec Salvage & Wrecking Co., une filiale du Canadien Pacifique. En 1914, les chantiers de Lauzon prennent le nom de Davie Shipbuilding & Repairing Co. Quelques années plus tard, en 1920, la Davie Shipbuilding & Repairing Co. est rachetée par Canada Steamship Lines, une entreprise fondée quelques années plus tôt, en 1913. En 1940, les chantiers de Lauzon s’attaquent à la construction de navire de guerre, et en 1945 à celle de navires cargo. En 1954, le nom de la compagnie est abrégé en celui de Davie Shipbuilding Limited. Elle avait atteint une taille et une réputation de première classe, mais de nouveaux changements s’annonçaient. Le siège social déménage de Montréal à Lauzon et le nom de la société fut rendu bilingue par l’addition de l’appellation Les Chantiers Davie Limitée. Depuis sa fondation, Davie a changé de nom à plusieurs reprises. Les plus connus sont, le Gros chantier, Versatile Davie Inc. en 1985, MIL Davie Inc. En 1996, le Groupe MIL vend à son tour le chantier à la compagnie Dominion Bridge Corporation (Groupe Cedar) qui nomme le chantier Les Industries Davie Inc. Ces derniers ont vendu le chantier en 2006 à Tekko Managment, un groupe norvégien, qui le nomme Chantier Davie Inc. Il se spécialise principalement dans la construction de plate-forme de forage en haute mer, de navire militaire complexe, de navire commerciaux et de produits industriels, cependant, il continue à effectuer des réparations.

Les Entreprises Maritimes Inc.

  • P06-01
  • Collectivité
  • 1961-1977

En 1960, Paul Gourdeau, propriétaire de la Davie Brothers, achète Les Chantiers Maritimes de Gaspé Inc. appartenant au gouvernement du Québec et localisé à Sandy Beach, dans le but de faire la construction de navires de pêche. C’est le 16 mai 1961 que la raison sociale Les Entreprises Maritimes Inc. est enregistrée. Les principaux actionnaires de cette compagnie sont Gilles Demers, secrétaire, Ladrière Samson, vice-président et Paul Gourdeau, président.

Le Chantier Maritime de Gaspé sera réutilisé par Paul Gourdeau pour faire la construction et la réparation de navires de pêche, principalement des chalutiers. Le bâtiment principal utilisé pour la construction mesurait 130 pieds de long. On pouvait y construire deux navires de 60 pieds de long chacun. Un plan de halage, construit durant la Seconde Guerre mondiale, est aussi utilisé pour faire la réparation de navires mais il appartient au gouvernement qui le loue pour les besoins de la compagnie.

Le 26 février 1962, un incendie endommage considérablement les installations nécessaires aux activités de l’entreprise. Selon un article paru dans le journal L’action catholique, l’incendie a détruit le chantier ainsi que quatre bateaux et des installations du gouvernement adjacentes, soit un séchoir et un entrepôt frigorifique. Les dommages sont alors évalués à 400 000 $ et une centaine de travailleurs se retrouvent sans emploi.

Pour reprendre ses activités le plus rapidement possibles, Paul Gourdeau achète du gouvernement un terrain et un ancien hangar d’avion près du premier chantier. Les travaux reprennent rapidement durant la réparation de ce hangar endommagé par le feu en 1960. La gérance de ce chantier est donnée à monsieur Michel Plourde.

En 1962, l’inauguration du nouveau chantier se fait en présence du premier ministre de la province Jean Lesage qui était en tournée sur la péninsule gaspésienne et la Côte-Nord.

Le 12 mai 1966, Paul Gourdeau vend Les Entreprises Maritimes Inc. à Pêcheurs Unis du Québec, qui a pour président Guy Bernier. Dès ce moment et jusqu’en 1977, le chantier portera le nom de Les Entreprises Maritimes (1966) Inc.

Léandre Hamelin

  • Personne

Né à Sainte-Anne-de-la-Pérade, comté de Champlain, le 4 octobre 1828, d'Augustin Hamelin et de Thérèse Beaupré, Léandre Hamelin fut ordonné le 22 mai 1853. Secrétaire de l'évêché des Trois-Rivières (1853-1854); vicaire a Québec (1854 - 1856); missionnaire a Percé (1856-1857) ; vicaire a Saint-Gervais (1857 - 1858); successivement desservant a Saint-Sylvestre, a Saint-Roch-des-Aulnaies, a Sainte-Claire et vicaire à Saint-Patrice de Québec (1858-1859); missionnaire sur la côte du Labrador (1859); vicaire a Lévis (1859-1860) ; à Montmagny, vicaire (1860-1863),
curé (1863-1869) ; à l'Hôpital-Général de Québec, aumônier (1869-1891), pensionnaire depuis 1891.

Laval-Édouard Fortier

  • P34-02
  • Personne
  • 1878 - 1965

Laval-Édouard Fortier est né le 23 mai 1878 à Lévis de Louis Fortier, notaire et Luce Couture. Il fait des études à l’école des frères Maristes de Lévis, au collège de Lévis et au St-Dunstans College de Charlottetown en 1897 et 1898. Il décède le 15 octobre 1965 à Lévis à l’âge de 87 ans et 5 mois.
À l’âge de 20 ans, Laval reçoit un don de son parrain, Louis-Édouard Couture, oncle de sa mère, pour lui permettre d’acheter le commerce funéraire de George Guénette, situé coin Saint-Georges et rue Carrier. La famille demeure sur place jusqu’à l’arrivée du 4e enfant en 1907 où ils ont acheté la maison du Dr. Ladrière au 48 de l’actuelle rue Bégin (Eden).
En 1919, Laval-Édouard Fortier ouvre la laiterie Fortier, dont les débuts seront difficiles, le lait pasteurisé n’étant pas connu et accepté. La laiterie sera à ses débuts au 1er étage de la maison familiale, puis prendra plus de place au fil du temps.
Puis il achètera en 1922 la buanderie Michaud de Lévis, un verger de pommes à Frelighsburg, un magasin de chaussures à Lauzon, et héritera un moulin à bois au Rosaire, près de Montmagny, de son beau-père Pierre Robitaille. C’est un homme d’affaires ambitieux, près du parti conservateur comme sa famille, qui voyage souvent à Montréal, Ottawa et Toronto.
La crise de 1930 lui fera faire faillite et perdre toutes ses possessions, sauf son verger.
Son fils Marcel réussira à conserver la laiterie qui lui sera vendue en 1937, puis fera construire une nouvelle usine en 1944. Puis, Laval occupera un poste d’archiviste au parlement où avait travaillé son père. Il occupera ce poste jusqu’à l’âge de 78 ans.

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